PrEP : l’ANSM renvoie à ses documents

4 Août 2017
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L’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a bien pris note des nombreuses communications sur le  thème de la prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP) faites à l’occasion de la conférence HIV science IAS 2017 à Paris. Elle a profité de ce contexte qui voit aussi l’arrivée sur le marché français de génériques de Truvada, pour sortir un communiqué (28 juillet) qui rappelle la nécessité, "lors de l’initiation d’une PrEP par une spécialité à base d’emtricitabine/tenofovir disoproxil, de bien prendre connaissance des documents de réduction des risques". De quoi s’agit-il ? Les principaux risques associés à l’utilisation de l’association emtricitabine/tenofovir disoproxil dans la PrEP sont  d’une part, "le risque de toxicité rénale lié au tenofovir disoproxil" et le "risque de séroconversion sous traitement pouvant être associé à l’apparition de mutations de résistance du VIH". Dans son communiqué, l’ANSM rappelle que les "documents de réduction des risques", qui doivent être mis à disposition des médecins et des personnes traitées lors de l’initiation d’une PrEP, soulignent notamment l’importance d’un "bilan biologique et clinique préalable des [personnes] pour rechercher les signes et symptômes d’une primo-infection VIH en cours" et d’un "suivi régulier incluant notamment un dépistage du VIH au minimum tous les trois mois pour détecter une séroconversion VIH, une surveillance de la fonction rénale et un dépistage régulier des autres infections sexuellement transmissibles".