Prévention combinée pour la Belgique

2 Août 2017
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Des chercheurs, des experts médicaux de plusieurs centres de traitement du VIH et des économistes de la santé (Université libre de Bruxelles, UGent) ont réalisé une étude sur l’impact en Belgique de la prévention combinée sur le nombre d’infections par le VIH d’ici 2030. Selon eux, l’introduction de la prévention combinée (ou prévention diversifiée) pourrait réduire de moitié le nombre annuel de nouvelles infections en Belgique d’ici 2030. Cette diminution entraînerait, elle, une économie immédiate de 33,7 millions d’euros dès 2030, avancent les auteur-e-s cités par le site d’info "L’Avenir". La Belgique compte, chaque année, plus de 1 000 nouvelles contaminations par le VIH, ce qui — selon les auteurs de l’étude —  est "beaucoup" en comparaison avec d’autres pays européens. "Notre analyse montre qu’investir dans la prévention entraînera probablement un coût initial mais que, dans tous les cas, cet investissement sera récupéré", indique le Professeur Annemans, économiste de la santé à l’université de Gand. Selon les chercheurs, sans efforts supplémentaires au niveau de la prévention du VIH, l’épidémie se propagera encore plus jusqu’à atteindre 1 350 nouveaux diagnostics par an, ce qui correspond à des dépenses totales de 260 millions d’euros d’ici 2030.