Prisons : Mélenchon défend une autre politique

1 Avril 2012
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Début mars, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à la présidentielle, a répondu à l’interpellation de l’association Dès Maintenant en Europe, qui travaille sur les questions carcérales. L’association avait adressé au candidat un courrier qui proposait "diverses solutions à l’inflation carcérale que l’on voit grandir chaque jour". Dans sa réponse, le candidat du Front de Gauche estime qu’une nouvelle politique pénale est nécessaire et qu’elle "devra tirer les conséquences des échecs de la situation actuelle tant sur le plan de la sécurité que de l’application des droits de l’homme et des textes supra nationaux en la matière". Il indique, par ailleurs, qu’un "effort budgétaire doit être fait tant au niveau des dispositifs de milieux ouverts que de la prise en charge des condamnés à la sortie de prison, des soins en prison. Il faut garder comme principe que la prison est la privation de liberté et rien d’autre". Il s’engage également à mettre un "terme définitif aux programmes PPP [partenariat privé-public, ndlr] de construction de nouveaux établissements pénitentiaires. Le nombre de places actuel est suffisant et les prestataires privés n’apportent aucune amélioration à la vie quotidienne des détenus et à l’univers carcéral".

 

Commentaires

Portrait de frabro

Sur le principe de chercher d'autres réponses que l'incarcération, je partage l'avis de Mélanchon, tout comme sur le fait que la prison ne devienne pas un "business" lucratif pour le privé. Je relève aussi avec satisfaction que le candidat du front de gauche admet l'existence de lois supranationales... Je ne suis pas sûr que le nombre de places actuel soit suffisant, mais ce dont je suis sûr c'est que beaucoup d'établissements pénitenciaires sont indignes du fait de leur vétusté et de la surpopulation qui y règnent. Quid de l'avis de ce candidat sur la réduction des risques en milieu carcéral ?