Que reste-t-il de nos amours ?

10 Novembre 2019
1 724 lectures
Notez l'article : 
5
 
0

À l’occasion de l’exposition De l’amour, un cycle de conférences, baptisé Que reste-t-il de nos amours ?, est proposé au Palais de la Découverte. Ce cycle ambitionne d’interroger l’amour lors de trois conférences proposées les samedis 16, 30 novembre et 7 décembre 2019 à 16h. Le romantisme et la répartition traditionnelle des rôles sexués ont été bousculés sous l'effet de la libération sexuelle et de l'apparition du numérique. Si l’amour est plus que jamais présenté comme une condition essentielle du bonheur, nos attachements sont en réalité plus précaires, et plus divers, expliquent les organisateurs-trices. Avons-nous cessé de croire à l’amour ou bien sommes-nous en train d’inventer de nouvelles façons de faire couple et de vivre nos sexualités ? Quelles émancipations ou quelles aliénations fabriquent-elles ? Trois conférences vont s’atteler aux réponses : L’amour, une histoire des corps ? (samedi 16 novembre 2019 – 16h). Que doivent nos représentations de l’amour à l’histoire des femmes ? Et à celle de la virilité ? Comment ont évolué les codes de la virilité et de la féminité ? Et la sexuation des corps dans la société ? En quoi la libération sexuelle a-t-elle été, ou non, une révolution ? ; La sexualité au temps du virtuel (samedi 30 novembre 2019 – 16h). En quoi les univers numériques changent-ils les pratiques amoureuses et sexuelles ? Comment bousculent-ils l’éducation à la sexualité ? L’accès à la pornographie des jeunes : quelles conséquences sur le développement affectif et sexuel ? Comment expliquer le succès des sites et applications de rencontres et quels en sont les usages ? L’amour et le sexe sont-ils devenus un marché de consommation ? ; Qu’est-ce que tomber amoureux ? (samedi 7 décembre 2019 – 16h) La définition de l’amour est le sujet central, et toujours recommencé, de la philosophie et de la littérature. Comment ces définitions nous aident-elles à comprendre nos expériences ? Comment les imaginaires amoureux sont-ils façonnés par l’histoire culturelle et diffèrent-ils selon les sexes et les civilisations ? L’amour est-il un sentiment éternel, une chimie hormonale, un code social ? Désir, passion, sentiment : peut-on les dissocier ? La fidélité est-elle vraiment l’horizon idéal de la rencontre ?