Quelle autonomie face à mes addictions ?

29 Mai 2012
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Les substances dites addictives englobent l’alcool, le tabac, les "perturbateurs" (poppers, gaz de choraéthyl appelé Dr Henning, cannabis), les "hallucinogènes" (MDMA, ecstasy, kétamine), les "stimulants" (cocaïne, crystal, amphétamines, méphédrone) et les "dépresseurs" (GHB/GBL). Les produits les plus consommés sont l’alcool et le tabac, loin devant le cannabis ou les psychotropes. Les autres substances, notamment illicites, sont, au plan national, plus confidentielles. Mais il y a aussi le jeux, le sexe, Internet, le chocolat, etc. Comment fait-on quand on est addict et qu'on souhaite arrêter ? Est-ce qu'il est possible de remplacer un produit toxique par un autre qui ne l'est pas ? La substitution est-elle la seule solution ? Quelle relation j'entretiens avec mes addictions... on se raconte tout ce soir sur le chat, dans le salon thématique, à partir de 21 heures en compagnie de Roy et de Sophie.

 

Commentaires

Portrait de Sophie-seronet

Définir une addiction fut la première préoccupation...

- C'est ne pas se l'avouer à soi-même

- Une addiction prend le pas sur tout le reste et on est dans l'incapacité de gérer

- Il peut s'agir d'un désir impérieux au départ, c'est la dose et la régularité qui en feront une addiction

- Tout peut être addictif dès qu'il y notion d'excès et perte de contrôle

Mais deux types d'addictions, néanmoins, celle au produit qui ne laisse pas le choix au consommateur parce que par essence il est addictif, et le comportement addictif envers un produit, qui relève plus d'une addiction comportementale et/ou psychologique.

La marge d'autonomie n'est pas la même en fonction du produit, les drogues dures ne laissent pas le choix au corps, les autres peuvent plus aisément être approchées psychologiquement.

Le désir d'appartenance à un groupe peut être déterminant dans le fait de tester un produit, puis de se laisser accrocher. L'usage festif qu'on en fait peut parfois déraper, on passe alors d'un rapport au plaisir à un rapport dépendant.

Très peu de personnes parviennent seules à gérer leur dépendance, c'est un parcours complexe, qui nécessite un accompagnement psychologique et/ou par substitution. La prise de conscience est parfois longue, pendant longtemps on pense qu'on gère et c'est souvent en essayant d'arrêter qu'on prend réellement conscience de la force de son addiction et de la difficulté qui va avec de décrocher. On n'est pas tous égaux devant l'addiction, chacun a un terrain plus ou moins propice.

Les dépendances qui ont été évoquées lors du chat, concernent le chocolat, l'alcool, les produits illicites, la cigarette, le jeux, la drague, l'arnaque, le sexe.

Et trop peu de temps pour finalement évoquer la marge d'autonomie, le moment on l'on décide de décrocher, de se faire accompagner, etc.

N'hésitez pas à compléter et à poursuivre la conversation...

Bises. Sophie