Rassemblement à Paris contre l'abandon des ABCD de l'égalité

5 Juillet 2014
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Quelques dizaines de militants d'associations féministes et LGBT et de syndicats enseignants se sont rassemblés (2 juillet) à Paris contre l'abandon de l'ABCD de l'égalité, dispositif visant à lutter contre les stéréotypes filles-garçons à l'école, a constaté une journaliste de l'AFP. Le ministre de l'Education nationale Benoît Hamon a annoncé (30 juin) que cette expérimentation, menée quelques mois dans 600 classes, de la grande section de maternelle au CM2, et violemment attaquée des mouvements d'extrême droite et des anti-mariage pour tous, ne serait pas généralisée à la rentrée 2014 comme c’était prévu. A la place, les enseignants seront formés et auront à leur disposition une "mallette pédagogique". Aude Fonvieille, représentante de Sud Education, a déploré la "frilosité du gouvernement sur les questions de la lutte contre le sexisme et la LGBT-phobie". "On voudrait que cette lutte conte le sexisme soit prise au sérieux, qu'il y ait une vraie volonté politique pour que l'école soit un lieu pour déconstruire les stéréotypes", a-t-elle expliqué à l'AFP. "Recul, Recul, face aux réactionnaires, ce gouvernement nous désespère", "Contre le retrait, nous on veut l'égalité", ont scandé les manifestants, réunis à proximité du ministère de l'Education nationale.

Commentaires

Portrait de frabro

Quelques dizaines de militants, pas de quoi changer la face du monde...

Lorsqu'une expérimentation est finie (c'est le cas de l'abcd...) on passe à une phase opérationnelle durable et c'est ce qui est fait.

Mais c'est tellement plus fun de gueuler dans la rue contre tout plutot que d'essayer de comprendre !

Une chose est sûre : à force de démolir systématiquement le gouvernement de gauche, les gueulards vont gagner le gros lot : le retour de la droite dure en 2017, avec toutes ses conséquences prévisibles en termes de reculs sociétaux. A croire qu'ils ont envie d'un gouvernement composé des Boutin, La Rochère et compagnie...

Remarque, ça leur donnera cinq ans pour gueuler encore plus dans la rue. Et tant pis pour nous...