Répression des free parties : les assos de RdR protestent

16 Décembre 2013
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Quelque dix-neuf associations de réduction des risques spécialisées dans l'intervention en milieu festif (dont l’AFR, AIDES, Techno PLUS, SOS Hépatites, Médecins du Monde, etc.) dénoncent dans un communiqué (6 décembre) "la hausse de la répression des free parties". "Nous qui sommes bien placées pour comparer les prises de risques, affirmons que les free parties ne posent pas plus de problèmes sanitaires que les autres événements festifs. En revanche, la gestion répressive de ces événements majore les risques auxquels sont soumis les participants : les soirées se font toujours plus loin dans des zones reculées, compliquant l'accès de secours que les organisateurs hésitent parfois à appeler tant les risques judiciaires sont importants pour eux. Les interventions policières sont parfois violentes : une soirée arrêtée induit généralement plus de blessés que n'en produisent 10 soirées accompagnées", avancent les signataires. "De plus, il s’avère que nos dispositifs de RdR [réduction des risques] en milieux festifs rencontrent des difficultés comme "l’interdiction d'accès aux sites des rassemblements légaux et illégaux", "des contrôles d'identité à répétition et fouilles des véhicules aux abords des événements", etc."Lorsque le remède est pire que le mal il faut savoir changer de traitement. Nous exigeons donc du gouvernement qu'il mette un terme à la gestion désastreuse de ces événements", avancent les signataires.