Retour de la LGV au Québec

25 Mars 2010
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La clinique l’Actuel, un centre de soins médicaux spécialisé en santé sexuelle, a sonné l’alarme quant à l’apparition de nouveaux cas de lymphogranulomatose vénérienne (LGV) dans la communauté gaie de Montréal. Trois cas de cette infection transmise sexuellement (ITS) ont été diagnostiqués au cours des cinq derniers mois. « Si trois cas peuvent sembler un petit nombre, c'est quand même inquiétant, car cette ITS peut devenir rapidement épidémique », affirme le Dr Réjean Thomas, président fondateur de l’Actuel. La LGV a en effet préoccupé les experts de la santé lors d’une hausse rapide des nouveaux cas d’infection en 2004 et 2005 principalement dans plusieurs pays européens. Entre autres symptômes, l’infection peut causer des plaies non douloureuses au pénis, à l’anus ou à la bouche, augmentant possiblement le risque de transmission du VIH. De plus, une personne séropositive au VIH et atteinte de la LGV peut voir sa charge virale augmenter temporairement. Une fois dépistée, cependant, la maladie répond bien au traitement, assure le Dr Thomas. En 2007, l'Agence de santé de Montréal a publié un document explicatif sur la LGV.