Ruptures de stock : l’ANSM fait son bilan

14 Mai 2019
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Les ruptures de stock de médicaments posent d’importants soucis dans l’accès aux traitements. Récemment, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a souhaité faire un point d’info sur ce qu’elle entreprenait sur cette question vis-à-vis des grossistes-répartiteurs. « Les inspections, conduites par les Agences régionales de santé (ARS) en lien avec l’ANSM, ont mis en évidence qu’il existe encore des grossistes-répartiteurs qui ne remplissent pas leurs obligations de service public », indique l’agence (6 mai). L’année dernière,  elle a prononcé cinq injonctions et cinq sanctions financières à l’encontre de ces grossistes-répartiteurs, dits « short-liners », pour un montant total de 480 500 €. « Les grossistes-répartiteurs [qui fournissent les pharmacies de ville, notamment] réalisent les opérations d’achat, de vente, de stockage et de distribution de médicaments et disposent d’autorisations délivrées par l’ANSM pour ces activités. Le code de la santé publique leur impose des obligations de service public. C’est sur ce point que certains grossistes-répartiteurs font défaut et sont désignés comme étant des « short liners ». Dans ce cas, ces grossistes-répartiteurs se livrent à des « exportations parallèles » très lucratives, qui ne respectent pas « tout ou partie de leurs obligations, en particulier de disposer d’une collection suffisante de médicaments, ce qui nécessite des capacités de stockage adéquates, et d’être en mesure de livrer les officines dans les 24 heures ».