Salles d’injection : c’est tout net !

9 Juin 2011
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La quantité de déchets liés à la consommation d'héroïne, comme les seringues abandonnées, a diminué de 46% après l'ouverture d'une clinique d'injection supervisée dans un quartier de Montréal en 2005, révèle une étude scientifique québécoise. Cette information a été publiée dans "La Presse canadienne" (1er juin) dans un contexte de débat sur l’opportunité d’ouvrir des sites d’injection supervisée. Ce débat oppose les associations, les autorités sanitaires et les pouvoirs publics. Un chercheur de l'Université de Montréal qui a participé à l'étude, appelle le gouvernement fédéral conservateur à considérer ces résultats et à revoir son opposition à de telles installations. "Cette analyse survient alors que la Cour suprême du Canada se penche sur l'avenir du site d'injection InSite de Vancouver, auquel les conservateurs fédéraux s'opposent. Le premier ministre Stephen Harper estime que la stratégie nationale en matière de drogues doit être basée sur la prévention et le traitement", indique "La Presse canadienne". "Certaines personnes craignaient que le fait de prescrire de l'héroïne à des toxicomanes apporte de nombreux problèmes dans le secteur où se trouve la clinique", a expliqué un des chercheurs. "Nous avons certainement prouvé que ce n'est pas le cas. Nous ne pouvons refuser l'ouverture de ces cliniques sous prétexte qu'elles apporteront plus de gens qui dérangeront le voisinage, parce que ce n'est pas vrai". Faites passer le message !