Samu social : l’Etat chiche, les femmes trinquent

2 Juillet 2011
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Soumis à de fortes restrictions budgétaires par l'Etat, son principal financeur, le Samu social à Paris a annoncé (23 juin) qu'il fermerait le 30 juin son seul centre d'hébergement d'urgence parisien accueillant des femmes, "une population tout particulièrement vulnérable". "Certaines femmes seront envoyées dans des hôtels, ou dans d'autres centres d'hébergement d'urgence d'autres associations. Mais le fait est qu'on n'aura plus ces 38 places", qui ne seront pas totalement compensées par d'autres structures, explique un des responsables à l’AFP. Le Samu social est financé à 92% par l'Etat. L'hébergement des sans abri à l'hôtel fait lui aussi l'objet de drastiques restrictions budgétaires, une baisse de 25%. Quant aux centres d'hébergement, c'est-à-dire accueillant des précaires dans leurs murs, ils sont "totalement saturés", selon la mairie de Paris, qui estime "qu'il manque 13 000 places en Ile-de-France".