Sarkozy attaque les opposants aux franchises

22 Septembre 2008
1 946 lectures
Notez l'article : 
0
 
argent_v.jpg

C'est l'artillerie lourde qu'a sortie Nicolas Sarkozy contre les opposants aux franchises lors de son discours sur sa politique de santé et de réforme du système de soins, le 18 septembre dernier. "Ceux qui sont contre les franchises sont contre le financement du plan Alzheimer, contre l'ouverture de nouveaux lits de soins palliatifs, contre l'argent qu'on va donner au plan cancer", a affirmé Nicolas Sarkozy. Selon lui, la seule solution pour faire face aux dépenses supplémentaires de santé est donc bien de faire payer les malades. "J'ai pris mes responsabilités en créant les franchises médicales le 1er janvier dernier", a-t-il dit avant d'ajouter avec son tact habituel : "Les franchises, ce n'est pas une idée de Roselyne [Bachelot, la ministre de la Santé ]. C'est moi qui lui ai demandé de les mettre en œuvre (...) Je ne suis pas derrière Roselyne je suis devant".

Commentaires

Portrait de Zauberberg

Ségolène Royal était à Roubaix le 19 septembre pour dédicacer son livre, à la librairie Le Furet du Nord. A cette occasion, elle a fustigé la politique des franchises médicales de Nicolas Sarkozy et sa politique en matière de handicap, acclamée par les Roubaisiens venus en très grand nombre.

D'ailleurs, ce week end, les émissions politiques radiophoniques se sont fait fort de reprendre la hrangue enjouée de Ségolène Royal adressée à cette occasion à l'encontre de Nicolas Sarkozy.

Ségolène a reçu un accueil sans précédent dans cette ville de la métropole lillloise, une de ses premières étapes de sa campagne présidentielle participative. Sans doute aussi une manière de tenir tête à Martine Aubry, maire de Lille.

Aubry comme Royal savent qu'il n'y a pas de secrétaire national du Ps sans l'appui du bastion nordiste et de celui de la métropole lilloise. Et Roubaix est emblématique des transformations sociologiques qui affectent aussi le PS.

La "charge" de Sarkozy en réponse à Royal semble annoncer la reprise de la campagne pour les élections présidentielles de ... 2012, quinquennat oblige.