Sécurité sociale : l’UMP grogne contre les "vieilles recettes"

18 Décembre 2012
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"On ne change pas une recette perdante : c'est malheureusement le principal enseignement du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013", ironise l’UMP dans un communiqué de presse du 5 décembre. Le parti d’opposition estime que dans ce budget : "le gouvernement a choisi la voie de la facilité qui consiste à augmenter massivement les prélèvements obligatoires plutôt que d'engager des réformes de structure indispensables au financement de la protection sociale à la "française". L'hypothétique redressement des comptes sociaux que chaque gouvernement promet d'engager passe une nouvelle fois par une augmentation des prélèvements à hauteur de 5 milliards d'euros l'année prochaine", dénonce Jérôme Dubus, secrétaire national chargé de la croissance et des libertés économiques. Ce qui ne passe pas à l’UMP, c’est que l’essentiel de l’effort "repose sur le médicament en ville et à l'hôpital alors qu'il ménage l'hôpital public avec notamment la fin de la convergence tarifaire public/privé. Une nouvelle fois, le Gouvernement a choisi de ne pas s'attaquer aux dépenses de l'hôpital public qui demeure pourtant au cœur d'une réforme structurelle d'envergure." Les arguments sont connus, mais que ferait l’UMP si elle était aux manettes. "Il est désormais grand temps de mettre en place une réforme structurelle de grande ampleur du système de l'assurance-maladie pour préserver un haut niveau de protection dans les années à venir", explique d’abord Jérôme Dubus, qui préconise tout particulièrement une "redéfinition des critères qui définissent les affections de longue durée" (une idée qui aurait des conséquences sur de nombreuses personnes malades), une "optimisation des dépenses hospitalières", une "redéfinition du champ de l'assurance-maladie obligatoire et de l'assurance-maladie complémentaire"…