Sénégal : un projet pour les injecteurs

17 Octobre 2012
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Le Docteur Gilles Raquin, directeur général du groupement d’intérêt public français ESTHER ("Ensemble pour une solidarité thérapeutique hospitalière en réseau") a expliqué (10 octobre) lors d’une conférence de presse à Dakar que près de 1 500 personnes usagères de drogues injectables à haut risque d’infection par le VIH/Sida ont été recensées à Dakar. Selon l’agence de presse sénégalaise (APS), le directeur d’ESTHER a indiqué que ce chiffre est le résultat d’une "grande enquête assez sophistiquée" (cofinancée par l’Agence nationale de recherche pour le sida et les hépatites virales), à partir de laquelle "[ESTHER] a très précisément chiffré la prévalence des infections et les risques associés aux pratiques des usagers de drogue". "L’enquête a aussi montré que la prévalence du VIH et des hépatites chez ses usagers de drogues injectables était 10 fois supérieure à ce qu’elle est dans la population général", a-t-il expliqué. Gilles Raquin a annoncé la mise place d’un programme de prévention pour éviter que les gens se contaminent. "Il nous faut également mettre en place un programme de traitement pour ceux qui sont déjà contaminés et ceux qui ont besoin de sortir de la drogue en utilisant des produits de substitution", a-t-il expliqué à l’APS. "Nous travaillons à mettre en place un prototype de centre de prise en charge et d’accueil des usagers de drogues et nous espérons qu’il pourra être reproduit dans d’autres régions du Sénégal en fonction des besoins", a-t-il souligné.