Sexualité : que se passe-t-il dans les partis ?

3 Avril 2012
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Est-ce qu’on suce plus à gauche… chez les femmes ? Est-ce qu’on s’encule davantage au NPA ou à LO ? Il semble que oui si on en croît les résultats d’un atypique sondage dont le principal intérêt est de sortir de la monotonie des sondages électoraux. Cette indispensable enquête a été commandée par le magazine "Hot Vidéo" dont le cul est, il est vrai, le cœur de métier, à un institut, l’IFOP, tout ce qu’il y a de plus sérieux. Alors que nous dit ce sondage ?
Les électeurs de droite et du centre tendent à avoir une vie sexuelle "plus stable" et "moins intense" que ceux de gauche et que l'ensemble des Français. En effet, le nombre moyen de rapports sexuels mesuré chez les électeurs de Nicolas Sarkozy (6,7 par mois) et de François Bayrou (5,9) est en effet "sensiblement plus faible" que celui observé chez les électeurs de gauche (7,6), d'extrême gauche (7,7) et d'extrême droite (8), contre 7,8 en moyenne pour l'ensemble des Français. Les sympathisants de l'UMP déclarent avoir eu 7 partenaires en moyenne dans leur vie, contre 9 chez les sympathisants de gauche et 10 chez ceux d'extrême droite (8 pour l'ensemble des Français). Par ailleurs le sentiment "d'insatisfaction sexuelle" est, en revanche, plus important chez les Français votant pour des candidats de partis protestataires (35% chez ceux de Jean-Luc Mélenchon et 31% chez ceux de Marine Le Pen). La fellation est une pratique plus répandue chez les femmes de gauche (81% disent l'avoir déjà pratiquée) que chez celles de droite (69%), contre 73% en moyenne pour l'ensemble. La pratique de la sodomie est, elle, plus élevée dans les "formations protestataires" (55%) que chez les "partis de gouvernement" (45%, comme pour l'ensemble des Français). Les électeurs de gauche (6% et même 9% au Front de gauche) sont plus nombreux à déclarer avoir vécu une "expérience échangiste" que ceux de droite (4%).

Sondage réalisé par internet du 24 février au 1er mars 2012 auprès d'un échantillon national représentatif de 1 411 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas).
A noter que l’IFOP dit avoir choisi de réaliser cette enquête avec des méthodes (taille de l’échantillon, mode de recueil) qui réduisent fortement la marge d’erreur et les risques de sous-déclaration…