IVG : Nouvelle campagne pour de nouvelles avancées

28 Septembre 2015
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Le 28 septembre est la Journée mondiale de mobilisation pour le droit à l’avortement. A cette occasion, Marisol Touraine, ministre de la Santé, des Affaires sociales et des Droits des femmes, a présenté la première campagne nationale de communication sur le droit à l'IVG et annoncé l’ouverture d’un numéro de téléphone unique d’information : 0 800 08 11 11. La campagne nationale de communication sur l’IVG et le droit des femmes à disposer librement de leur corps réaffirme la liberté de choix des femmes. Elle vise également à faire connaître le numéro de téléphone de la ligne d’information. Dans son communiqué, le ministère de la Santé rappelle que ces nouvelles mesures s’inscrivent dans "la continuité des actions déjà engagées pour améliorer l’accès à l’IVG", notamment : le remboursement à 100 % des actes d’IVG par l’Assurance maladie ; la revalorisation du forfait pour soutenir cette activité dans les établissements de santé ; le lancement du site pour garantir une information neutre et objectif sur Internet ; la suppression de la condition de détresse pour pouvoir avorter : c’est un droit, tout simplement ; l’extension du délit d’entrave à l’information sur l’IVG. Marisol Touraine a rappelé qu’elle souhaitait aller encore plus loin pour faciliter l’accès à l’IVG. Elle défend ainsi de nouvelles mesures dans le cadre du projet de loi de modernisation du système de santé, actuellement en cours d’examen au Sénat. Ainsi, pour améliorer l’offre dans tous les territoires, ce projet de loi permet aux sages-femmes de pratiquer des IVG médicamenteuses et aux centres de santé de pratiquer des IVG instrumentales. Pour améliorer le parcours des femmes, il prévoit la suppression du délai de réflexion de sept jours entre les deux consultations médicales prévues par la loi. "Comme neuf Français sur dix, je considère que le droit à l’avortement est un droit fondamental des femmes. Avec ce numéro national - 0 800 08 11 11 - et cette campagne de communication, j’ai voulu dire aux femmes qu’elles peuvent décider librement de ce qu’elles font de leur corps. Il est important de le réaffirmer : pas de jugement, pas de pression, pas de désinformation", a déclaré la ministre de la Santé.