Sida, les faits rien que les faits : la Prep ça marche !

19 Mars 2019
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Ces derniers temps, des articles, tribunes et autres sorties ont contesté le bien-fondé de la Prep comme outil de prévention, en caricaturant l’outil et en tordant les résultats scientifiques ou en oubliant tout simplement qu’ils en existent de très nombreux qui démontrent la grande efficacité de cet outil complémentaire aux autres moyens de prévention. Parfois cette parole « anti-Prep » (qui plaît beaucoup, à certains médias) s’habillait de l’autorité médicale (un peu toujours la même, du reste) sans que des chercheurs-euses, scientifiques de renom, spécialistes du VIH et de la prévention n’y répondent avec leurs arguments et les preuves scientifiques de son intérêt et de son efficacité. C’est ce vide que comble une récente tribune Sida, les faits rien que les faits : la Prep ça marche ! publiée sur le site du Huffington Post. La tribune explique que : «  Combattre la Prep, c’est faire le choix de la peur et de la morale, plutôt que celui de la science et de la santé publique ». Elle a été signée par Françoise Barré-Sinoussi (prix Nobel de médecine), Dominique Costagliola (directrice de recherche à l’Inserm et membre de l’Académie des Sciences), Gilles Pialoux (professeur de médecine, chef de service à l'hôpital Tenon et rédacteur en chef de vih.org), François Dabis (professeur de médecine, directeur de l’ANRS), Christine Katlama (professeure de maladies infectieuses), Jade Ghosn (maître de conférences des universités, praticien hospitalier et président de la SFLS), Michel Ohayon (médecin, directeur médical du centre de santé sexuelle Le 190), Anne simon (médecin service de médecine interne - hôpital Pitié-Salpêtrière, présidente honoraire de la SFLS), Bruno Spire (directeur de recherches à l'Inserm et président d'honneur de AIDES), Yazdan Yazdanpanah (chef de service des maladies infectieuses à l'Hôpital Bichat - APHP, professeur d'université à Paris Diderot, chercheur à l'Inserm et directeur de l'institut thématique immunologie, inflammation, infectiologie et microbiologie à Aviesan) et Aurélien Beaucamp, président de AIDES.