Sida : qui ne risque rien n'a rien ?

4 Juin 2009
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Act Up-Paris organise sa 75ème réunion publique d'information sur le thème de la transmission sexuelle du VIH et se demande : "C'est quoi le risque ?" Au travers de présentations de médecins épidémiologistes et de sociologues, l'association propose de décoder cette notion du risque. Qu'implique-t-elle dans nos vies sexuelles ? Qu'implique-t-elle dans les discours de prévention et les pratiques de prévention ? A priori, il n'y sera pas interdit d'y parler du plaisir.
75ème réunion publique d'information. Mardi 9 juin 2009 de 19 h à 22 h au Centre Wallonie Bruxelles. 46, rue Quincampoix. 75004 Paris. M° Châtelet ou Rambuteau.

 

Commentaires

Portrait de aKroBat

C'est drôle comme cette brève qui semble reprendre textuellement le texte sur cette réunion publique comporte une invitation à peine voilée à laquelle se résume le travail éditorial : "A priopri, il n'y sera pas interdit d'y parler du plaisir" S'agit-il pour vous d'inviter tous ceux qui baisent sans capote à venir y expliquer comme c'est bien? Transmission sexuelle du VIH : c’est quoi le risque ? Mardi 9 juin 2009 de 19h à 22h publié en ligne : 9 juin 2009 sida : qui ne risque rien n’a rien Transmission sexuelle du VIH : c’est quoi le risque ? Quel que soit son statut sérologique, chacunE s’interroge sur le risque de transmission du virus du sida. Dans les débats qui traversent actuellement la prévention (notamment sur l’influence de la charge virale et l’impact des traitements), cette notion de risque et de son évaluation est centrale. Comment caractérise-t-on ce risque ? Fellation, insertif, réceptif, circoncis, homme, femme, plus risqué ? moins risqué ? La recherche médicale documente le risque de transmission du VIH en termes de risque par acte, par partenaire ou encore en termes d’infectiosité. Que recouvrent ces notions ? Comment évaluer la dangerosité d’une pratique sexuelle ? Quelle influence des infections sexuellement transmissibles et autres ulcérations génitales ? Enfin, quelle signification donner à cette évaluation du risque en termes collectif ou individuel ? Au travers de présentations d’épidémiologistes et de sociologues, nous proposons de décoder cette notion du risque : qu’implique-t-elle dans nos vies sexuelles ? dans nos discours et nos pratiques de prévention ? Mardi 9 juin 2009 de 19h à 22h Centre Wallonie Bruxelles 46 rue Quincampoix - Paris 4ème M° Châtelet Les Halles ou Rambuteau Entrée libre Fuck me safe or go and fuck yourself
Portrait de skyline

Qui a été à cette RéPI ? Je suis curieux de savoir ce qui s'y est dit, notamment de la part des sociologues. Qui étaient-ils ? Vous semblaient-ils avoir un discours orienté (ce qui serait problématique un sociologue qui ne respecte pas la neutralité axiologique) ? Je suis tellement méfiant à l'égard d'Act Up et des ses pratiques de manipulation de l'information.

Voir les articles écoeurants de leur dernier numéro d'Action (mai, n°117) : ils n'ont plus que la rhétorique pour contester des faits scientifiques, c'est assez pathétique. Pas une seule argumentation, que des jeux de mots et des digressions pseudo philosophiques sur la notion de réduction des risques. Pire, une référence au positionnement pathologiste de l'association PsyGay qui tente de nous faire croire qu'elle a les compétences pour déconstruire un discours complexe, diversifié, multifactoriel, en le réduisant encore une fois à une identité unique de pauvre âme en peine, perdue dans la haine de soi et l'autodestruction. Quand on pense à ce que la psychologie a pu dire des homos, on est révolté qu'une association de praticien qui écrit cela se dise gay. Quand on pense qu'en 1983 Act Up-New York expliquait que selon le positionement sexuel (insertif/récéptif) on n'avait pas les mêmes risques de contamination, on ne comprend pas la haine d'Act Up-Paris vis-à-vis de la réduction des risques sexuels, dont la minimisation des méfaits ou dommages est bien évidemment l'ossature!

Je ne sais pas qui a écrit ces pamphlets, mais ça vole pas très haut. Y'a vraiment de quoi flipper...

Alors mon cher Akrobat, vu qu'il est maintenant de notoriété publique qu'Aides et Act Up-Paris ne partagent pas les mêmes points de vue sur la prévention (mais alors pas du tout les mêmes), défend ton bout de gras comme tu le fais ici régulièrement (ce serait intéressant d'avoir des forums sur le site d'Act Up-Paris d'ailleurs...) mais ne fais pas la fausse naïve, personne n'est dupe. Après tout, qui a ouvert les hostilités en premier après ce grotesque mariage gaypridien l'année dernière ?

"Qui ne risque rien n'a rien ?", je trouve ce titre hyper drôle!

Portrait de vincent58

j'y étais mais vraiment j'ai du mal à comprendre qu cela attire 70 personnes (assoc, institutionnels et soignats enn très grande majorité !) outre le fait que les intervenants étaient difficilement compréhensibles (geneviève Paicheler du CNRS, Marie claude Boily de l'impérial collège de Londres....) je n'ai pas une seule fois je crois entendu le mot PLAISIR dans leur bouche... j'ai pas noté le terme risque mais j'aurai dû !! il y a eu a un moment un essai d'explication sur le fait que les contaminations soient en hausse depuis 2006...la faute d'Hirschel !! mais bon lui c'était fin 2007 donc pas de bol le temps qu l'info passe on était a mi 2008 !! puis la recherche de savoir pourquoi aux alentours de la fin des années 90 début 2000 il y a eu une hausse des prises de risques !! ben oui on a repris la route de la vie, on s'est mis a rebzer, l'internet a permisune nouvelle libération sexuelle et facilité la recherche de partenaires pour bzer nokpote, le barebacking s'est démocratisé dans les backrooms...(et Dustan et Remes n'ont fait que parler de ce qui se passait ) il faut pas être chercheur pour comprendre cela non ? l'ancien president d'act up EC a bien essayé a un moment de glisser le fait que peut être la hausse des contaminations était lié aux messages de RDRs ....ben oui encore faudrait'il qu'il y ait des messages de RDRs pour pouvoir les mettre en cause !!! et le pompon pour l'intervenante de londres qui sur la base de 43 études internationales nous annonce que ''plus vous avez de rapports sexuels avec une personne seropo plus vous avez de risques d'être infectés''...Heu alors là je suis blonde ou quoi !!! bon dommage j'aime pourtant bien les répi d'act up habituellement car on y trouve toujours un médecin qui parle de la réalité de ses pratiques, de RDRs sans se faire huer par la salle...de la vraie vie quoi !!! bon heureusement on parlé des traitements comme nouveaux outils de prévention, des traitemts pré exposition etc.... ben moi je pensai voir aussi des gens du planning familial ou de Aides qui porte la RDRs, j'esperai quelque chose de plus constructif et interessant....mais vraiment non désolé pour ce coup ci c'était foireux dommage ! vincent 58 "Jouir sans entrave"