Soins funéraires : un syndicat pro opposé à la levée de l’interdiction

Le Syndicat professionnel des thanatopracteurs indépendants et salariés (SPTIS) explique ne pas être "d’accord" avec la levée de l'interdiction des soins sur les personnes vivant avec le VIH et/ou une hépatite décédées. Ce syndicat réfute les conditions énoncées dans le rapport des inspections générales de l’administration et des affaires sociales (IGA et IGAS). Dans un avis très détaillé, le SPTIS écrit : "Nous ne sommes pas d'accord avec la recommandation n°3 concernant la levée de l'interdiction des soins sur personnes atteintes du VIH et de l'hépatite dans les conditions précisées dans ce rapport. La levée de l'interdiction ne doit pas comporter de caractère d'obligation par le thanatopracteur pas plus que de notion de discrimination, il doit être laissé à l'appréciation de chacun de décider en son âme et conscience de la faisabilité ou non de cette intervention". De son côté, la pétition pour la levée des soins funéraires connaît un succès important. Au 24 mars 2014, plus de 90 983 personnes avaient signé la pétition lancée par Jean-Luc Romero pour exiger du gouvernement qu’il mette fin à cette interdiction. "Aucun argument scientifique ne justifie cette interdiction dès lors que ces soins s'exercent en respectant les précautions universelles préconisées par l'Organisation mondiale de la santé", rappelle le texte de la pétition.