SOS homophobie dénonce aussi la sérophobie

9 Décembre 2017
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A l’occasion du 1er décembre, SOS homophobie a participé à la marche et souligné dans un communiqué qu’elle était "aux côtés des personnes qui vivent avec le VIH et de celles et ceux qui luttent chaque jour contre le sida et combattent la sérophobie". D’ailleurs, comme le montrent certains témoignages du rapport sur l’homohobie 2017 et ce que confirme le tout récent rapport de AIDES ("VIH, Hépatites, la face cachées des discriminations, rapport 2017"), le "statut sérologique reste une source de discrimination", avance l’association. "En plus des difficultés relatives à la maladie, les personnes séropositives sont victimes de stéréotypes persistants sur le VIH et le sida. La France a été à l’avant garde des politiques publiques de lutte contre le sida. SOS homophobie demande aux pouvoirs publics de renouer avec une politique de recherche et de prévention ambitieuse. Elle doit s’accompagner de mesures concrètes pour prévenir les discriminations liées au statut sérologique des personnes", indique l’association.

Commentaires

Portrait de jean-rene

En particulier, il faudrait, par une campagne médiatique, faire savoir à tous les français que :

1/ le VIH ne se transmet que par le sang et par le sperme et meurt à l'air libre en quelques minutes,

2/ un séropositif dont la charge virale est indétectable depuis 6 mois, n'est plus contaminant,

afin que les séropos ne soient plus rejetés et puissent se considérer comme atteints d'une affection de longue durée quelconque.