Sport : les femmes aussi

17 Mars 2023
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Une Française sur trois déclare ne pas pratiquer d'activité physique, une sédentarité mal vécue puisque 86 % se plaignent d'un effet négatif sur la santé, souligne le baromètre Sport-Santé réalisé par Ipsos pour la Fédération française d'éducation physique et de gymnastique volontaire (FFEPGV), à l'occasion de la Journée des droits des femmes. Comme le rappelle le Quotidien du Médecin, les conséquences se manifestent surtout sur le bien-être physique (pour 61 % d'entre elles) et psychologique (57 %), sur l'état de forme en général (59 %), et dans une moindre mesure sur la qualité de leur sommeil (47 %). Les femmes sont aussi plus de la moitié (52 %) à estimer que la sédentarité a un impact négatif sur leur vie sociale ; ce chiffre est en hausse de huit points par rapport à l’année dernière (44 %). En termes de tendance, si la situation s'améliore depuis la crise sanitaire (avec une augmentation de 42 minutes de la pratique d’une activité physique chez les femmes), elle ne retrouve pas les niveaux d'avant la crise de la Covid-19. Ainsi, 50 % des femmes déclarent se sentir plus sédentaires qu’avant 2020. La comparaison entre les genres fait apparaître des inégalités face à l'activité physique, explique le Quotidien du Médecin. En termes de temps : 66 % des femmes pratiquent moins d’une heure par semaine (versus 70 % pour les hommes), et leur moyenne hebdomadaire est de 3,9 heures (versus 5,3 heures pour les hommes).

Étude réalisée par Internet auprès d’un échantillon de 2 000 personnes, âgées de 16 ans et plus, représentatives de la population française, du 29 novembre au 9 décembre 2022.