Subventions aux associations LGBT doublées

2 Octobre 2020
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Cela faisait partie de ses promesses de campagne et Anne Hidalgo a tenu parole. Au conseil municipal d’octobre, des subventions pour un montant de 382 650 euros vont être attribuées à vingt-cinq associations LGBT, comme le Centre LGBT Paris-Île-de-France, l’Inter-LGBT, qui organise la Marche des fiertés, Le Refuge, ou encore SOS Homophobie. Au total, « nous doublons notre soutien financier, qui va passer d’environ 200 000 euros à 400 000 euros par an », annonce Jean-Luc Romero-Michel, adjoint d’Anne Hidalgo chargé des Droits humains, de l’intégration et de la lutte contre les discriminations au journal Le Monde. Et d’ajouter : « Il fallait envoyer un signal fort, pour rattraper le retard. À l’époque de la droite, il n’y avait pas un centime pour les associations LGBT. Les premières actions, les premières subventions sont arrivées avec Bertrand Delanoë, à partir de 2001, et Anne Hidalgo a amplifié le mouvement ». En parallèle, la maire de Paris souhaite avancer sur deux importants projets : la création d’une Maison des cultures LGBT dans le Marais, et celle d’un Centre des archives. Ce dernier projet est en gestation depuis des années et il cristallise des frustrations de la part de nombreux-ses militants-es LGBT. Aujourd’hui, « la création de ce Centre d’archives constitue une priorité », déclare Jean-Luc Romero-Michel. Et comme il a une vocation nationale, son financement devra s’appuyer aussi sur l’État et la région. » Selon l’accord passé entre les socialistes, les communistes et les écologistes avant le second tour, les associations et les personnes concernées seront associées, « d’une manière ou d’une autre », à la gestion du centre d’archives, par exemple, en disposant de places au conseil d’administration. Invectivé sur Twitter par plusieurs activistes LGBT, Jean-Luc Romero-Michel apporte des précisions : « Des engagements de Anne Hidalgo qui sont tenus. Tout simplement ! Mais, contrairement à ce qui est écrit, le Centre d’archives LGBTQI a vocation à être évidemment porté par les associations qui n’auront pas juste « des places en conseil d’administration ». Espérons que la bonne volonté de Jean-Luc Romero-Michel soit suffisante pour faire concrétiser ce projet important pour la communauté LGBT et qui est devenu une Arlésienne au fil des années et des mandats successifs à la mairie de Paris.