D’un côté, le coût des prestations sociales (AAH, APL) augmente régulièrement. C’est logique puisque plus de personnes en ont besoin. De l’autre, le gouvernement entend faire des économies. Il doit donc, parmi d’autres solutions baisser ses crédits d’intervention. Il s’est d’ailleurs fixé pour objectif de les faire baisser de 1,1 milliard d'euros (-1,7%). Sur quoi, peut-il alors jouer ? "Les Echos" (5 octobre) expliquent qu’une solution a été trouvée : des baisses de subvention aux contrats aidés et aux associations et de moindres exonérations de charges. Comment cela va-t-il se passer. D’une part, "les crédits des ministères vont diminuer d'environ 1 milliard l'an prochain, en dépit de l'inflation." Une des conséquences sera une baisse probable des dépenses dites "discrétionnaires" (subventions). "Les subventions aux associations vont être à nouveau rabotées, au grand dam de ces dernières", indique "Les Echos". Au total, Bercy estime que les dépenses d'intervention diminueront bien de 10% sur la période 2011-2013, comme imposé par Matignon. Les parlementaires, eux, en doutent.
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