Tabac : la consommation par région

8 Février 2019
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En 2017, selon les données du baromètre de Santé publique France, on comptait un million de fumeurs-euses quotidiens-nes de moins en un an. Dans un communiqué (29 janvier), Santé publique France qualifie cette baisse d’« historique ». Par ailleurs, les données du baromètre santé 2017 soulignent de fortes disparités régionales : l’Île-de-France et les Pays-de Loire sont les régions où l’on fume le moins en 2017 avec des prévalences respectives de 21,3 % et de 23 %. À l’inverse, dans quatre autres régions les prévalences sont plus élevées que dans le reste de la métropole : Paca (32,1 %), Hauts-de-France (30,5 %), Occitanie (30,3 %) et Grand Est (30,1 %). Santé publique France a publié des bulletins de santé publique dédiés au tabac pour chacune des régions de France à l’exception de la Corse. Ils proposent pour la première fois un état des lieux détaillé et actualisé avec les données disponibles les plus récentes sur les habitudes en matière de consommation de tabac et sur la morbidité et mortalité associées au tabac. Les données présentées sont issues de systèmes de surveillance mis en œuvre par Santé publique France, l’OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies) et l’Inserm ; et pour le cancer ses partenaires l’INCa (Institut national du cancer), le réseau Francim et les Hospices civils de Lyon. Par exemple, si on prend la situation en région Paca, on nous indique, entre autres, que la prévalence standardisée du tabagisme quotidien en Paca s’élevait, en 2017, à 32,2 % parmi les 18-75 ans et était significativement plus élevée que la moyenne nationale (26,9 %, France métropolitaine). Les données indiquent que 57,6 % des fumeurs quotidiens déclaraient avoir envie d’arrêter de fumer. Parmi les fumeurs quotidiens, 28,2 % avaient fait une tentative d’arrêt d’au moins une semaine au cours des douze derniers mois (contre 26,3 % en France métropolitaine. En Paca pour la période 2007-2016, le taux annuel standardisé d’incidence pour 100 000 personnes-années du cancer du poumon était de 19,4 chez les femmes (significativement plus élevée que la moyenne nationale) et 50,8 chez les hommes (non différent de la moyenne nationale). En Paca pour la période 2007-2014, le taux annuel standardisé de mortalité pour 100 000 personnes-années par cancer du poumon était de 11,2 chez les femmes (significativement plus élevée que la moyenne nationale) et 36,6 chez les hommes (significativement plus faible que la moyenne nationale).