Tanzanie : finances en baisse, VIH en hausse

27 Mars 2014
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La baisse des financements des programmes VIH/sida au fil des ans pourrait avoir un impact négatif sur l’épidémie, avance l’agence de presse chinoise Xinhua (18 mars). De fait, la lutte contre le VIH/sida en Tanzanie dépend beaucoup de l’aide étrangère. Près de 95 % des fonds pour les programmes VIH/sida proviennent des bailleurs de fonds étrangers, a indiqué le commissaire du district d’Arusha, John Mongela, lors d’une réunion de travail (18 mars). Parallèlement, la même agence de presse indique (20 mars) que l'utilisation de préservatifs masculins devrait progresser dans le nord de la Tanzanie. Elle cite comme source de cette annonce le service officiel Population Services International (PSI). Selon un rapport publié par le PSI à Arusha, au total 8,2 millions de boîtes de préservatifs masculins ont été utilisées en 2013. L'étude du PSI prévoit également qu'environ 9,9 millions de boîtes de préservatifs masculins devraient être consommées d'ici à la fin de cette année 2014. En Tanzanie, l'utilisation des préservatifs chez les femmes de 15 à 24 ans est légèrement inférieure à celle des hommes. Le nombre de nouvelles infections par le VIH est passé dans la région d'Arusha, une des plus importantes villes du pays, de 4,9 % en 2012 à 4,1 en 2013. La prévalence du VIH est passée de 7 % en 2004 à 5,1 % ces dernières années. Ce sont ces progrès qui risquent d’être fragilisés en cas de baisse des financements.