Tests PCR pour entrer en France

22 Janvier 2021
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Contrôle. La France exige, à partir de dimanche 24 janvier, un test PCR négatif réalisé 72 heures avant le départ pour la plupart des voyageurs-ses européens-nes voulant entrer sur son territoire, a annoncé le président Emmanuel Macron au dernier Conseil européen. Cette obligation s’appliquera « hors voyages essentiels », a précisé l’Elysée : « Les travailleurs frontaliers et le transport terrestre seront en particulier exemptés ». Paris avait déjà décidé le 14 janvier dernier de soumettre à cette règle les voyageurs-ses en provenance d’un pays extérieur à l’Union européenne (UE). Les travailleurs-ses transfrontaliers et les travailleurs-ses « essentiels » en étaient déjà exemptés. L’Élysée a précisé que l’approche choisie par le chef de l’État était également celle de « beaucoup de ses homologues européens ». À Stockholm, l’agence européenne chargée des épidémies a invité, de son côté, les Européens-nes à « se préparer à une escalade rapide de la rigueur des mesures (pour contrer le virus) dans les semaines à venir afin de préserver les capacités de soins, ainsi qu’à accélérer les campagnes de vaccination ». La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a estimé jeudi 21 janvier que « tous les voyages non essentiels doivent être fortement déconseillés », « en raison de la situation sanitaire très grave » liée à la pandémie de Covid-19, explique l’AFP. La dirigeante a cependant affirmé qu’il était « de la plus haute importance de continuer à faire fonctionner le marché unique », c’est-à-dire de continuer à permettre le transport « fluide des travailleurs essentiels et des marchandises à travers les frontières » des pays au sein de l’Union européenne. Concernant les frontières extérieures de l’UE, « nous proposerons des mesures de sécurité additionnelles pour les voyages essentiels vers l’Europe, par exemple en exigeant un test avant le départ », a-t-elle ajouté, à l’issue d’un sommet en visioconférence des 27 États membres. « Nous sommes de plus en plus inquiets au sujet des différents variants » du coronavirus, a reconnu Ursula von der Leyen. L’agence européenne chargée des épidémies (ECDC), qui a relevé son évaluation des risques sanitaires liés à ces variants du coronavirus (britannique, sud-africain), plus contagieux, avait déjà appelé le 21 janvier les dirigeants-es européens à se tenir prêts à prendre des mesures « plus strictes » dans les « semaines à venir ». Elle a notamment estimé que « les voyages non essentiels devaient être évités ».