Tests phallométriques : Prague s’énerve

Enervé ! L'ambassadeur de la République tchèque auprès de l'Union européenne a catégoriquement rejeté (18 mai) comme "inacceptable" et "fondée sur des faits non véridiques" les critiques concernant les "tests phallométriques" qui, selon l’Union Européenne, seraient imposés par Prague aux demandeurs d'asile. "Il n'y a pas de doute que la persécution des homosexuels et l'intolérance envers eux sont inacceptables dans l'Europe moderne. Mais l'accusation que la République tchèque les commettent est également tout aussi inacceptable", a déclaré l’ambassadeur tchèque. Lorsqu’on poursuit la lecture des explications des autorités tchèques… on apprend (plutôt bonne nouvelle) que ces tests phallométriques ne sont plus pratiqués aujourd’hui… mais seulement depuis 2009… et là, ça fait froid dans le dos. Elles avancent néanmoins que cela n’était pas si grave puisque les demandeurs d’asile sur lesquels ces tests étaient pratiqués (on vérifiait si les demandeurs d’asile pour homosexualité l’étaient vraiment gays) avaient donné leur "consentement" pour de tels tests.