TPE : appel à témoignages

15 Juin 2021
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Le traitement post exposition (TPE) aussi appelé traitement d’urgence permet d’empêcher une transmission du VIH s’il est pris juste après une exposition (dans les 48 heures maximum). Il est prescrit, après évaluation du risque par un-e médecin, dans tous les Cegidd (centre gratuit d'information, de dépistage et de diagnostic des infections par le VIH et les hépatites virales et les infections sexuellement transmissibles), les services de maladies infectieuses et dans les services d’urgences. Mais à ce jour, les données dont on dispose sur le recours au TPE en France restent limitées. En 2016, l’étude ANRS-QualiPEP, réalisée en partenariat entre AIDES et le groupe de recherche en psychologie sociale (GRePS-Université Lyon 2), avec le soutien de l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) avait permis d’identifier des pistes d’améliorations pour un meilleur accès au TPE :  diminuer le temps d’attente, principalement aux urgences ; délivrer systématiquement la première prise sans délai, puis réévaluer le besoin ; élargir l’offre de TPE pour réduire les distances et les délais : pharmacie de garde (« comme une pilule du lendemain »), starter kits à domicile (trousse de secours), etc. Aujourd’hui, afin d’améliorer les connaissances sur l’accès au TPE en vue de l’améliorer, le collectif inter associatif TRT-5 CHV souhaite collecter des expériences de difficultés ou d’obstacles rencontrés lors d’un TPE. À la suite d’une exposition au VIH, vous êtes-vous déjà vu-e refuser un TPE ? Malgré vos tentatives, vous êtes-vous senti-e découragé-e au point de ne pas le prendre ? Si vous ou une de vos connaissances souhaitez partager votre expérience, vous pouvez envoyer votre témoignage par mail (temoignages.tpe "@" trt-5.org). Les témoignages sont bien entendu anonymes et ne seront pas diffusés à l’extérieur du TRT-5 CHV.