UE : un triangle noir sur les médicaments sous surveillance renforcée

Un triangle noir inversé permettra dès cet automne d'identifier les médicaments faisant l'objet d'une surveillance renforcée dans l'Union Européenne (UE), ont indiqué (25 avril) les agences européenne et française du médicament. L'utilisation du triangle noir s'imposera aux firmes commercialisant des médicaments dans tous les Etats membres de l'UE à partir de l'automne 2013, précisent les deux agences. Le triangle figurera dans la notice du médicament et sera accompagné d'une courte phrase explicative précisant que le produit fait l'objet d'une surveillance renforcée. 103 médicaments figurent sur la première liste des médicaments sous surveillance renforcée publiée (25 avril) par l'agence européenne du médicament EMA. Comme le rappellent les deux agences, il ne s'agit en aucun cas de médicaments dangereux et il ne faut pas interrompre un traitement sans demander l'avis de son médecin ou de son pharmacien, précise l'Agence française de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qui rappelle que tous les médicaments sont surveillés dans l'Union Européenne dès leur mise sur le marché. La liste est disponible sur les sites internet de l'ANSM et de l'EMA. Cette liste des médicaments soumis à une surveillance renforcée sera actualisée tous les mois. Elle sera progressivement complétée par des médicaments identifiés par un pays comme devant faire l'objet d'une surveillance spécifique. On trouve dans cette liste des médicaments anti-VIH : Edurant (rilpivirine), Eviplera (Emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil), Intelence (Etavirine), Invirase (saquinavir) et des médicaments anti-VHC : Incivo (télaprévir), Vitrelis (bocéprévir). La plupart parce qu’il s’agit de nouvelles substances actives.