Un test de dépistage pour agression sexuelle

1 Octobre 2015
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La Belgique envisage que les personnes qui sont soupçonnées d’avoir commis une agression sexuelle ou une autre agression à risque (morsures…) fassent l’objet d’un dépistage (VIH, hépatites virales, etc.). Comme l’explique le site belge "Sudinfo.be", l’objectif ne serait pas de pouvoir punir plus sévèrement les auteurs présumés de ces délits, mais d’accompagner au mieux les victimes pour savoir si elles ont été exposées à des risques d’infection. Selon les chiffres du parquet, environ 12 000 dossiers d’attentat à la pudeur ou de viol sont ouverts chaque année en Belgique. L’objectif est aussi de s’assurer que toutes les victimes se voient proposer une couverture médicale adéquate. Comme l’explique Carina Van Cauter, députée Open-Vld, auteure de la proposition de loi : "Un test sanguin ou test salivaire sur le suspect permettra d’avoir les résultats le jour-même et de soigner la victime en conséquence. Dans ces cas, il est primordial de pouvoir soigner la personne dans les 72 heures après l’agression. Le but est de prendre la victime en charge le plus vite possible, de manière bien ciblée et de lui éviter des traitements lourds, coûteux et inutiles".