Uruguay : l’homophobie disqualifie

29 Juillet 2012
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L’homophobie ne paie pas… et c’est tant mieux. L'université privée catholique de Montevideo (Uruguay) a accepté la démission de Mercedes Rovira à la veille de sa nomination comme rectrice de l'établissement après qu'elle eut notamment déclaré dans la presse que l'homosexualité était une "anomalie". L'Université de Montevideo (UM) "base son action (...) sur le respect des personnes et la recherche de la vérité. Ainsi, les déclarations dans cet entretien (...) ne correspondent pas à l'esprit institutionnel de l'UM, qui ne prend pas en compte l'orientation sexuelle des personnels au moment de les embaucher", indique le communiqué officiel des autorités universitaires. Comme le rappelle l’AFP, l'établissement, parmi les plus cotés du pays, compte "plus de 25 ans d'activité, 2 700 étudiants, 300 collaborateurs, 600 professeurs et plus de 3 000 diplômés". Il a, par ailleurs, formulé une "demande de pardon aux personnes qui se sont senties offensées et à l'opinion publique en général" pour les déclarations de Mercedes Rovira.