Vaccin anti-HPV : bons résultats chez les garçons

27 Juillet 2010
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Deux groupes de jeunes hommes (entre 16 à 26 ans), l'un composé d'hétérosexuels (3 463 personnes), l'autre d'homosexuels (605 personnes), ayant peu d'expérience sexuelle préalable (un à cinq rapports) ont reçu le vaccin Gardasil, dirigé contre quatre souches de papillomavirus (HPV), les sérotypes 16 et 18 (cancérigènes), et 6 et 11 (causes de crêtes de coq/condylomes). Ils venaient de dix-huit pays d'origines diverses. Le vaccin a été associé avec une réduction de 90,4 % des lésions extra-génitales, de 89,4 % des condylomes, et de 78 % de l'incidence des néoplasies (cellules anormales, signes d'états précancéreux potentiels) anales de faible ou forte sévérité et aucun cas de cancer anal avéré dans aucun groupe. Aucun cas de cancer du pénis n'a été constaté (mais trois cas de néoplasies dans le groupe qui recevait un placebo au lieu du vaccin Gardasil). Ceci sur un suivi de trois ans.  On retrouve aussi moins de cas de HPV dans les groupes vaccinés (intéressant pour leur propre risque, mais également pour la transmission, réduite) Le vaccin a été généralement bien toléré et il y a le même nombre d'effets indésirables dans les deux groupes traités et le groupe placebo (qui a reçu de l'eau ou équivalent lors de l'injection). Après les résultats déjà connus chez les jeunes filles, la conclusion est que le vaccin présente donc une efficacité intéressante dans la prévention des infections par HPV avec les sérotypes 6, 11, 16 et 18 et des lésions extra-génitales chez les garçons, quelles que soient leurs pratiques sexuelles.

 

Commentaires

Portrait de nathan

Une réduction de "78 % de l'incidence des néoplasies (cellules anormales, signes d'états précancéreux potentiels) anales", c'était uniquement sur le groupe des homosexuels ou ce chiffre doit-il être compris pour l'ensemble des participants à l'étude ?