Vaccin anti-VHB : des risques réels de rupture

27 Février 2017
6 541 lectures
Notez l'article : 
0
 

L'agence de sécurité du médicament (ANSM) a communiqué début février sur les risques de rupture pour des vaccins contre le VHB : Engerix B20 et HBvaxpro 10 et 40. Ce dernier est réservé aux personnes dialysées, ou personnes avec maladie rénale. Les risques de rupture sont manifestes dans les pharmacies de ville, sauf pour certaines officines ayant encore du stock, mais ce sera au cas par cas. Les stocks restants sont contingentés en milieu hospitalier. Au total, il est donc aujourd'hui très difficile d'obtenir des vaccins monovalents contre l'hépatite B. C’est-à-dire des vaccins qui ne concernent que le seul VHB. Normalement, il reste possible d'en trouver en hôpital, notamment pour les personnes pour qui cette vaccination est recommandée, les personnes plus vulnérables. Selon l'ANSM, le Haut Conseil en Santé Publique a été saisi "afin d’élaborer dans les meilleurs délais, des recommandations /priorisations de vaccination dans ce contexte" de pénurie. Pour le vaccin Havrix contre l'hépatite A, qui a connu et continue de connaître des tensions, les personnes immunodéprimées, les personnes vivant avec le VHB ou le VHC, et les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes sont mentionnées comme prioritaires.