Vaccination anti-VHB et rechute

4 Juillet 2011
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Malgré un profil de tolérance favorable, l’utilisation à long terme des nucléosides expose au risque d'échappement virologique, conséquence de la sélection de mutations de résistance ou d'une mauvaise observance. Mais les arrêter s’avère difficile car cet arrêt est quasi-systématiquement associé à une reprise de la réplication virale (ou rechute virologique). L’idée de l’étude était de stimuler le système de défense de personnes avec un vaccin anti-VHB, en espérant pouvoir ainsi contrôler le virus en cas d’arrêt de traitement. Soixante-dix personnes, traitées depuis plus de trois ans par nucléosides et ayant une charge virale indétectable depuis au moins un an, ont été réparties en deux groupes : un groupe a reçu cinq injections d'un vaccin contre le VHB, l'autre groupe n'a pas été vacciné. Le vaccin a été bien toléré. Un mois après l’arrêt des nucléosides, le taux de réactivation virale B était similaire dans les deux groupes (97%). Donc, cette vaccination ne permet pas de prévenir la rechute après arrêt des nucléosides.