VHC : qu'en pensent les personnes UD ?

30 Mai 2009
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Elle a un nom de fleur : Coquelicot, mais le thème de cette enquête n'en est pas moins grave. Entre 2004 et 2007, une équipe française a cherché à "connaître les représentations du traitement de l'hépatite C chez les usagers de drogues." Cette étude avait d'autant plus d'intérêt que l'accès au traitement de l'hépatite C en France a longtemps été restreint pour les personnes consommatrices de produits psycho-actifs par injections, même si cela s'est amélioré ces dernières années. L'enquête Coquelicot s'est déroulée dans plusieurs villes (Lille, Strasbourg, paris, Bordeaux et Marseille) auprès d'environ 1 400 personnes qui ont sniffé ou se sont injecté au moins une fois dans leur vie. 92 % des personnes disent que l'hépatite C est une maladie grave. 77 % des personnes savent qu'il existe des traitements efficaces et 55 % pensent que ces traitements sont faciles d'accès pour les personnes usagères de drogues, ce qui est loin d'être le cas. L'enquête montre aussi que les difficultés d'accès aux traitements sont expliquées notamment par les craintes liées au traitement lui-même (54 %), aux traits de personnalité stéréotypés accordés aux personnes usagères de drogue (45 %) et aux craintes liées aux examens préalables (33 %). Plus d'infos sur www.invs.sante.fr