VIH : 12 000 femmes vivent avec le VIH en Algérie

9 Décembre 2011
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12 000 femmes vivent avec le VIH en Algérie, dont 24 nouvellement contaminées en 2011, selon l’association AnisS de lutte contre le sida et les IST, indique le journal "El Watan" (24 novembre). Soit la majorité des 19 000 cas officiellement recensés dans le pays, indique le quotidien. Le problème, c’est que les données officielles semblent moyennement fiables. "Ces chiffres sont bien plus supérieurs à ceux déclarés par le Laboratoire national de référence (LNR) (...) A titre d’exemple, une seule femme nouvellement contaminée en 2011 est officiellement déclarée par le LNR pour Annaba, alors qu’elles sont en réalité une douzaine, selon des sources médicales", avance l’association AnisS, citée par le journal. Le journal se félicite également qu’après des "années de blocage", on assiste enfin dans le pays à "la mise en œuvre effective du programme national de prévention de la transmission de la femme à l’enfant".

 

Commentaires

Portrait de communard2011

Avant hier, un "intellectuel" algérien proche du pouvoir - peut-on être intellectuel et proche du pouvoir algérien ? - dont je ne citerai même pas le nom a eu le toupet de déclarer sur une chaîne d'info Tnt que s'il y avait un "printemps arabe", c'était parce que l'Algérie avait montré le chemin, il y a 50 ans et continuait à montrer le chemin.

De quoi mourir d'un "rire philosophique" pour reprendre Foucault...

J'espère que ce "rire"-là tuera bientôt aussi Poutine !

Portrait de Eric232

avec le VIH ... sauf qu'on peut ajouter concernant le rejet des porteurs du VIH dans les pays arabo-musulmans par rapport aux sociétés dans lesquels ils vivent, on peut dire que nous, nous sommes au paradis et eux en enfer...
Portrait de Gallilee

En 2009 le programme du Fonds Mondial de lutte contre le Sida et Ist en Algérie a été suspendu pour manque de performances des experts Algériens à mener à bien ce petit programme qui rapportait beaucoup pour les malades ( achat d'ARV, Equipements, Formations, surveillance épidémio, sensibilisations, etc......) Actuellement les malades sont confrontés aux pénurie d'ARV de première génération, les malades devant être pris en charge avec des molécules de nouvelles génération sont dans l'expectative de voir leur état s'aggraver et passer au stade sida, ensuite la mort certaine......Certains professeurs sont arrivé a créer des situations conflictuelles avec leurs malades en raison de droits de malades inaliénables ( rapport de force malade/professeur soignant!!! ), en Algérie un professeur de Santé Publique est plus virulent qu'un général d'Armée en guerre contre un ennemi. Alors gaffe!!! Il m'a été rapporté qu'un professeur virologue ne rend même pas visite aux malades 2 fois par an, il s'occupe de la bureaucratie, les médecins virologues sont a son service bien sûr pour la proximité des malades.... Les associations dorment et reçoivent des subventions. Avec ses subventions, aucun site pour aider les malades dans le sens social, réinsertion, travail, intervention pour aider les malades n'a été crée jusqu'à présent. Les malades ne peuvent pas communiquer entre eux, pas de sites de rencontre, pas de chat, pas de sensibilisation et autre, par le biais de l'internet comme dans tous les pays d'outre mer. Pourtant il existe des structures pour faire on ne sait quoi ? il y a la commission Nationale de lutte contre le Sida, il y a l'ONUSIDA, il y a le B.I.T 06 associations nationales avec des moyens, avec tout ça le matériel pour évaluer la charge virale est en panne 9 mois sur 12. oui, il y a une différence entre le paradis et l'enfer..........