VIH : 440 000 morts évitables

15 Janvier 2021
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Bis repetita. L’Onusida appelle régulièrement les gouvernements à renforcer considérablement leurs investissements en faveur des ripostes à la pandémie de VIH dans le monde et à adopter une série d’objectifs « courageux, ambitieux, mais réalisables pour 2025 ». Une analyse des études disponibles (méta-analyse) a mesuré quantitativement l’impact négatif de la stigmatisation et de la discrimination, ainsi que de la criminalisation du travail du sexe, de l’usage de drogues et des relations sexuelles entre personnes du même sexe sur les efforts de prévention, de dépistage et de traitement du VIH. Autrement dit quel est l’impact de ces entraves en matière de lutte contre le sida ? Cette analyse, présentée par l’Onusida indique que l’absence de progrès concernant la stigmatisation et la discrimination liées au VIH entraverait les efforts pour atteindre les objectifs de dépistage et de traitement du VIH, ainsi que de suppression de la charge virale, ce qui se solderait, au final, par 440 000 décès supplémentaires liés au sida entre 2020 et 2030. « Une telle absence de progrès concernant les leviers sociétaux saperait les efforts pour parvenir aux objectifs de prévention du VIH ce qui se traduirait par 2,6 millions de nouvelles infections supplémentaires au VIH au cours de la même période », conclut d’ailleurs l’agence onusienne.