VIH dans le monde arabe : l’Onusida s’inquiète

31 Mars 2014
2 697 lectures
Notez l'article : 
0
 

Malgré un faible taux de prévalence, le VIH/sida "enregistre une progression inquiétante" dans les pays arabes, indique Michel Sidibé, directeur exécutif de l’agence onusienne, cité par l’agence de presse Pana, lors d’un passage à Nouakchott (Mauritanie). Ainsi, "de 2001 à 2011, le nombre de personnes vivant avec le VIH/sida est passé de 170 000 à 230 000, soit une hausse de 47 %", tandis que "les nouvelles infections sont passées de 19 000 à 28 000". Cette situation contraint l’Onusida à tirer, une nouvelle fois, la sonnette d’alarme et à inviter les dirigeants arabes à "une intensification des efforts de lutte pour faire baisser le taux de prévalence". L’Onusida avance surtout l’argument que la "faiblesse du taux de prévalence ne doit pas servir de motif à l’inaction". Lors de sa visite à Nouakchott, Michel Sidibé a plaidé en faveur d’une plus grande vigilance des pays arabes face à la progression des infections liées au VIH/sida. Il l’a notamment fait auprès du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l’Union africaine et, par ailleurs, chef d'un Etat membre de l'Union du Maghreb arabe (UMA).