VIH et injections : l’Afrique a un problème selon l’OICS

13 Mars 2014
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Au Sénégal, 9,2 % des usagers de drogues par injection seraient porteurs du VIH, selon le rapport 2013 de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) qui relève ainsi une "préoccupation" pour le continent africain. "La prévalence du VIH chez les usagers de drogues par injection reste une source de préoccupation en Afrique", indique le rapport rendu public, mardi à Dakar, par l’OICS. Dans le reste de l'Afrique, cette prévalence varie d’un pays à un autre. "Au Ghana, environ 4 % des nouvelles infections par le VIH sont imputées à l’abus de drogues par injection", souligne le document. "Au Nigéria, une analyse réalisée en 2010 sur les modes de transmission du VIH a montré que l’abus de drogues par injection était de 9 % des nouvelles infections, alors que la prévalence du VIH chez les usagers de drogues par injection était estimée à 4,2 %." Au Kenya, poursuit le rapport, l’usage de drogues par injection est à l’origine de près de 4 % des nouvelles infections par le VIH, et la prévalence du VIH parmi les usagers de drogues pratiquant l’injection est d’environ 6,2 %, indique l’agence de presse sénégalaise (APS).