VIH : Jacques Reynes parle du Languedoc-Roussillon

Professeur de médecine, Jacques Reynes préside le COREVIH Languedoc-Roussillon. A ce titre, il a été interviewé (12 octobre) par le "Midi libre". Le quotidien lui a demandé de faire le point sur la situation régionale concernant le VIH. "Ces trois dernières années, le nombre de nouvelles prises en charge a augmenté d’environ 15 % alors qu’on pouvait espérer une baisse. On suit 4 500 personnes dans les files actives des centres hospitaliers universitaires de Montpellier, Nîmes et Perpignan, pour 180 à 200 nouvelles prises en charge par an. La population des hommes homosexuels ou bisexuels, les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH), ne représentait que la moitié des nouvelles contaminations en 2010, c’est aujourd’hui les deux-tiers". Quelles explications à cela ? Selon Jacques Reynes, "Il y a moins de vigilance. On est très préoccupé par le développement de nouvelles pratiques addictives comme le slam, qui consiste à s’injecter des drogues synthétiques à des fins d’excitation sexuelle, avec d’énormes prises de risques".