VIH : les pays arabes réaffirment leur engagement de mettre fin à l'épidémie

27 Mars 2016
1 059 lectures
Notez l'article : 
0
 

Le 7 mars, le Conseil des ministres arabes de la Santé a adopté à l'unanimité une résolution qui incite les pays à accélérer leurs efforts de mise en œuvre de la "Stratégie arabe de lutte contre le sida" et les ripostes nationales pour mettre fin au sida d'ici 2030. Cette réunion s’est réunie au Caire. Dans son intervention, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'Onusida, a souligné que la "Stratégie arabe de lutte contre le sida", qui s’échelonne de 2014 à 2020, présente une "position unifiée, éclairée par des données probantes, tout en tenant compte des particularités régionales". Il a également indiqué qu’il "existait un besoin urgent de réduire les inégalités en matière de santé entre les pays en adoptant les principes de sécurité sanitaire mondiaux découlant des valeurs de la justice sociale et de sociétés ouvertes à tous". Autre annonce, si tout va bien et si les efforts sont poursuivis : Oman, les Emirats Arabes Unis et d'autres pays arabes devraient bientôt "être certifiés comme ayant éliminé la transmission du VIH de la mère à l'enfant". Une excellente nouvelle. C’est un peu les figures imposées pour les visites de Michel Sidibé : dire du bien du pays hôte. Cette fois, il s’agissait de l’Egypte. Michel Sidibé  a donc expliqué que "l'Égypte est en train de bâtir des partenariats solides en Afrique, notamment pour la production locale de médicaments, un aspect essentiel pour assurer et pérenniser la couverture maladie universelle au Moyen-Orient et en Afrique". C’est bien. Mais on ne peut pas s’empêcher de penser à cette annonce farfelue, faite en février 2014, via un communiqué officiel du gouvernement que l’armée égyptienne avait inventé une machine permettant de diagnostiquer et guérir le sida et l’hépatite C. L’annonce qui avait fait les gros titres n’avait pas une seule fois été démentie par le gouvernement égyptien, malgré l’absence de toutes preuves scientifiques. Curieusement, les autorités égyptiennes ne parlent plus de cette découverte miraculeuse.