VIH : observance et consommation de produits

21 Octobre 2015
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Des croyances erronées sur des interactions possibles entre le traitement anti-VIH et les drogues récréatives et l’alcool conduisent un grand nombre de personnes vivant avec le VIH à ne pas prendre leurs traitements lorsqu’ils ont prévu de consommer. C’est ce qu’indique une étude américaine présentée sur le site aidsmap. Réalisée sur 530 personnes à Atlanta (Etats-Unis), cette étude a constaté que 35 % des personnes "rataient" volontairement leurs prises de traitements car elles craignaient de possibles interactions avec l’alcool ou les drogues récréatives qu’elles avaient prévu de prendre. Ces interruptions de prises étaient associées à une "observance sous-optimale du traitement" et à "un contrôle médiocre de la charge virale". Les participants qui ne suivaient pas intentionnellement toutes leurs prises de traitement prenaient 79 % de leurs doses de traitement antirétroviral, par rapport à 85 % chez les autres participants, explique aidsmap. Un tiers des participants qui ratait leurs prises délibérément avaient une charge virale détectable.