VIH : prise en compte des populations clés

17 Septembre 2018
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Le dernier rapport de l’Onusida, présenté en amont de la conférence d’Amsterdam, montre que les populations clés ne sont pas suffisamment prises en compte dans l’élaboration des programmes de lutte contre le VIH. Les personnes comptant parmi les populations clés ainsi que leurs partenaires sexuels représentent 47 % des nouvelles infections à VIH dans le monde et 97 % des nouvelles infections à VIH en Europe de l’Est et en Asie centrale, où un tiers des nouvelles infections à VIH concerne les personnes utilisatrices de drogues injectables. "Les travailleurs du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les prisonniers, les migrants, les réfugiés, les personnes trans sont plus touchés par le VIH, mais sont encore exclus des programmes de lutte contre le VIH. Davantage d’investissements sont nécessaires pour atteindre ces populations clés", a défendu Michel Sidibé, directeur exécutif de l’Onusida. Selon le rapport, la moitié des travailleurs-euses du sexe au Lesotho, au Malawi, en Afrique du Sud et au Zimbabwe est séropositive. Le risque de contracter le VIH est 13 fois plus élevé chez les travailleuses du sexe, 27 fois plus élevé chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, 23 fois plus élevé chez les utilisateurs de drogues injectables et 12 fois plus élevé chez les femmes trans.