Les archives communautaires

Bonjour à tou(te)s,

 

Cela faisait une semaine que j'étais en attente de mes résultats pour mon test VIH.

Une semaine que j'ai passé paisiblement, sans crainte, sans m'inquiéter je continuai à vivre ma vie

tranquillement en me disant que ma vie risque de changer ce vendredi 18 octobre.

J'ai 22 ans, il y a environ 1 an j'ai commencé à avoir des rapports homosexuels avec des mecs que je ne connaissais pas. Au début j'ai commencé avec le préservatif...Peu après j'ai rencontré un mec qui m'a mis en confiance et m'a assurer qu'il était "clean"donc j'ai couché avec lui sans me protéger. Avec lui je suis rester quelque temps, mais ça s'est mal terminé et c'est la que j'ai commencé à délirer, à avoir des relations sans me protéger avec un peu n'importe qui. En attendant je faisais une dépression à cause du mec que j'ai rencontrer dont j'étais tomber amoureux. Tout seul j'ai su me relever et me reprendre en main. Mais je n'ai pas appris la leçon, j'ai continué à prendre des risques. Mais au fond de moi je savais que je n'étais plus le même et qu'avec tout ce que j'avais fait il était certain que j'avais contracté quelque chose.

Après tout ça de temps à me demander si c'était le cas ou non, à me demander si je voulais mourir sans jamais rien savoir, la semaine dernière j'ai décidé de faire un test...

 

Et une semaine plus tard...

Je suis arrivé vers 19h à l'hôpital. J'ai du attendre que tout le monde passe (même les gens venu après moi) pour que le médecin me reçoive... Et la j'avais déja compris. Une fois face à elle, elle m'annonce que le test est positif pour le VIH. Je m'en doutais de toute façon, mais j'aurais préféré entendre le contraire.

Pendant un moment je n'ai pas pu parler, mais j'ai pu reprendre mes esprits et lui expliquer un peu ma situation et ensuite lui poser des questions...

 Mais dans tout cela je n'ai toujours pas compris ma réaction, je viens d'apprendre que je suis porteur du VIH et je ne suis pas choqué, je ne suis pas triste. J'ai éssayé de pleurer me dire que je suis condamné à vie par cette maladie, mais rien. Je me dit la vie continue avec ou sans... Vous allez peut-être me trouver fou mais je me dit que c'est pas plus mal car je n'aurais plus a me poser des questions sur la sérologie de mes partenaires (évidemment j'utliserais le préservatif désormais pour toute relations). Je ne comprend juste pas ma réaction, pourquoi je ne me met pas dans tout mes états, en larme? Pourquoi je ne me déteste pas pour avoir été aussi laxiste par apport au port du préservatif? Pourquoi je ne regrette rien? Pourquoi je ne désir pas retourner en arrière et tout recommencer afin d'éviter tout ça? Suis-je juste un fataliste? Ou suis-je juste dans le dénie total et que mes remords viendront avec le temps? Dans tout les cas, actuellement j'ai l'impression d'avoir bien pris la nouvelle. Je garde le sourir et compte me soigner pour ne pas que ça empire. J'èspère juste que ça ira. Je n'ai jamais eu peur de mourir, d'une façon ou d'une autre ont meurt tous un jour. J'ai juste pas envie que mes proches le savent, je n'ai envie de faire de peine à personne ou encore qu'ils me prennent en pitié alors que de mon côté je suis serein. Je suis fort, assez pour tout endurer tout seul, ça a toujours été comme ça. C'est peut-être une psy que je doit consulter car je pense que mon attitude n'est pas normal. C'est donc pour ça que je vous consulte aujourd'hui pour vous demander : Et vous quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris votre séropisitivité. 

 PS : Je sais que certains vont être dure par apport à certaine chose que j'ai dit, mais j'ai juste voulu être sincère.

 Merci pour vos réponses. 

 

 

 

 

Commentaires

Portrait de paille de riz

bonsoir Newme,

Ta réaction est normale, puisque tu as pris  des risques , tu y étais déjà préparé.

Moi, pareil, les risques que j'ai pu prendre, et les différents tests passés au fil des années, toujours négatifs se sont révélés, une année maléfique, positifs.

tu vas entrer maintenant dans un autre monde !!

Renseigne toi sur les forums, sans paniquer ou devenir hypocondriaque ...

ça ne se guérit mais ça se soigne et tu  ne dois pas te priver de tes rêves

quant à le dire à tes proches,  il y a beaucoup de posts qui abordent ce sujet ( nous avons tous au quotidien, dans nos anciennes ou nouvelles connaissances, des gens à qui ne surtout pas le dire).

Portrait de ERICK62

 Moi j'étais un peu comme toi je n'ai pas craqué au début, cela est venu ensuite, voila mon témoignage, maintenant je vais beaucoup mieux, comme on peut aller  mieux avec ce virus:

 

***

   Vendredi 17 décembre 2010 : Voila, ça fait une semaine. Il y a encore huit jours, j’étais négatif dans ma tête mais plus dans mon corps, puisque ma contamination date du 31 janvier 2010. Facile avec le dernier test de faire des recoupements et de savoir quel mec m’a contaminé. Je sais que ce jour-là j’ai pris un risque : une fellation qui va jusqu’au bout tellement l’excitation est grande, des gencives qui saignent (à l’époque, je me faisais soigner les dents). Malgré tout je n’ai rien fait. J’aurais dû aller prendre un traitement d’urgence. Mais bon. Le week-end du 14 février, j’ai eu tous les symptômes d’une primo-infection, mais vraiment tous ! J’ai préféré me persuader que c’était un coup de froid. Puis cela s’est calmé avec une reprise en juin. Ce qui est étonnant quand je relis mon journal, c’est que dans ma tête c’est clair, je suis contaminé ; pourtant, j’ai envie d’attendre la prise de sang annuelle que je fais en janvier de chaque année. A chaque nouveau symptôme, je me dis : « c’est parce que j’ai fait trop de sport », « c’est l’âge » ou « c’est ce truc ! » (le VIH).

    Mon portable : je me lève. Un message du Docteur B. me demandant de le rappeler avant 9 h 30 ou après 15 h 30. Pas la peine de me faire un dessin, les résultats ont parlé. Est-ce que je les avais envisagés autrement que positifs ?

C’est comme un contrôle antidopage : tu es positif, donc tu es coupable. Pourtant je ne me suis pas affolé, je suis resté étrangement calme. J’ai pris mon vélo : entraînement, rien de plus normal. Téléphoné à M pour lui dire que je ne pourrai pas partir en même temps qu’eux au stage en Loire-Atlantique. Mentir et dire que je partirai seul le lendemain matin, mais savoir que je n’en aurai pas le cœur.

    Je suis allé à la Caisse d’Epargne puis j’ai garé ma voiture sur le parking face à l’église de L. J’ai imaginé l’enveloppe que j’allais retirer au laboratoire, stoïque. Je me suis vu remonter dans ma voiture, fermer les portes, ouvrir cette enveloppe promesse d’une nouvelle vie désormais, aller jusqu’a la dernière ligne et lire le mot : POSITIF ! Car il n’y avait rien d’autre à envisager. Mais ça ne s’est pas passé comme ça.

Laboratoire, quatre femmes et un homme, le docteur M. Des regards qui se tournent vers moi pratiquement tous ensemble quand je dis mon nom. Le docteur qui m’entraîne dans son bureau, m’explique, mais je lui facilite la tâche : je sais, même si je n’ai pas encore discuté avec mon médecin traitant.

    - Vous le prenez bien, ça va, y a des gens qui tombent de haut.

    - Non, j’ai l’air calme, c’est tout !

    Je demande à m’asseoir, comme si on pouvait me le refuser. Pourtant mes jambes ne sont pas flageolantes comme dans les livres, simplement j’ai l’impression que c’est mieux ainsi. Entretien autour de mes résultats, explications ; ça se bouscule dans mon crâne, je ne retiens que l’essentiel, le parcours à suivre : médecin traitant, « Western-Blot », orientation pour le suivi – la prise en charge recommandée en cas de réponse positive au test du VIH.

    Un nouveau prélèvement sanguin pour le compte personnel du docteur, pour vérifier le premier résultat, mais « sincèrement pas de doute ». A peine me souvenir qu’il me dit avoir fait une neutralisation hépatite B (en fait, j’ai aussi une hépatite B chronique mais je ne capte pas à ce moment-là).

    Au fond, il est bien ; ça ne doit pas être facile d’expliquer à son interlocuteur qu’à présent il va voyager avec la mort s’il ne fait pas attention.

    Comme souvent et comme ce sera désormais toujours le cas je suppose, une allusion est faite à mes filles et c’est là que mon inconscient semble s’éveiller. Jusqu’à présent, mon cerveau semblait avoir intégré l’idée, mais là, mon inconscient réveille la vraie réalité, celle de l’amour et des responsabilités. Je contiens une bouffée d’émotion qui monte jusqu’à mes yeux. C’est la première d’une longue, très longue série.

    Je sors du laboratoire. Je ne sais même pas si je suis abattu : je suis, c’est tout. J’irai encore faire quelques courses à Intermarché, faire du gazole. Puis coup de fil au docteur, lui faciliter la tâche en expliquant que je suis au courant. Prendre rendez-vous pour le lendemain.

   Je rentre à la maison, je stationne la voiture sur le trottoir d’en face et là, pour la première fois de la journée, je plonge mon visage entre mes mains et je laisse venir mes larmes. Ce n’est pas à moi que je pense, c’est à elles. »

   Depuis le 12 janvier, je suis suivi au centre d’immunologie de T. Personne n’est au courant de mon infection par le VIH. En l’espace de quelques semaines, tout a changé. L’annonce de cette confirmation (depuis quelques mois, j’avais des doutes vu les symptômes que je présentais) a déclenché un drôle de processus : mon corps a imposé sa loi à mon esprit, je suis usé, fatigué et je ne montre rien. À ma famille, qui vit juste à côté de chez moi, j’ai réussi à faire croire que ma présence à la maison n’était due qu’à un surcroît d’heures travaillées à récupérer. En un mois et demi, j’ai posé des arrêts maladie plus que durant toute ma vie active. Mes CD4 sont à 120. Je ne montre rien mais pourtant quand je suis seul, je pleure, incapable de contenir les bouffées d’émotions qui remontent à la surface.

    Quand j’ai mes deux petites filles le week-end, ce sont les moments les plus difficiles : je ris, je vis et elles y sont pour beaucoup, et le pire, c’est que j’aimerais les prendre contre moi pour leur dire encore plus que d’habitude à quel point je les aime…

Mais je ne peux pas car je sais que je vais craquer.

“On ne dit jamais assez à ceux qu’on aime qu’on les aime”.

 

Portrait de NewMe

Merci pour ces réponses.

@paille de riz : Je me suis un peu renseigné, et comme j'ai pu voir chaque cas est différent pour un traitement différent. J'ai rendez-vous jeudi prochain pour des analyses, j'ai hâte de savoir à quel stade je suis pour commencer un traitement et sans doute éviter le pire. Comme je l'ai dit j'ai envie de garder tout ça pour moi. Ce sera plus facile à gérer. 

@ERICK 62: T'es quelqu'un de fort, tu as du courage. Avec une vie familiale et une vie professionnelle tu décides de te battre tout de même. C'est admirable n'abandonne pas. J'espère que Ça ira encore mieux. Moi de mon côté j'espère que Ça continuera d'aller psychologiquement au moins. 

Mais franchement pour ma part je pense que la seropositivite est un statut que l'homme diabolise tellement que l'ont à tendance à le prendre pour une punition. Mais Ça se soigne et sans doute mieux que certain cancer. Donc au bout du compte c'est le côté psychologique qui souffre le plus certaine fois. Mais croyer moi ce n'est pas pire qu'un cancer pour lequel nous savons qu'il nous reste 6 à 10 mois de vie sur cette terre... Donc oui je continuerais à vivre pas comme avant mais avec les restrictions que cela imposé tout en restant moi. 

Merci à vous.

Portrait de croquant

j ai déchiré mes résultats et je n y ai plus pensé pendant des années, j ai bien profité, eu de la chance....

je vous raconte pas la suiteUndecided

Portrait de pitchou06

Salut Newme ! Quand on m'a annoncé ma séropositivité j'avais 20 ans, et j'ai eu la même réaction que toi, c'est à dire : aucune réaction !!!

Le médecin me demandais si j'avais bien compris ce qui m'arrivait, je lui disait oui mais je ne me suis pas écroulait du tout, je n'ai pas vraiment réagit. Comme l'impression que ce n'était pas à moi que ça arrivait.

Si je peux te donner un conseil, renseigne toi bien sur le VIH car bien souvent on en a une idée qui est totalement fausse !

A bientôt sur le forum Wink

Portrait de laurent69007

J'ai un pote qui à le vih depuis 6 mois, il n'arrive toujours pas accepter la nouvelle, pour lui il n'a pas le vih et est juste malade et les médecins se trompent Je ne sais pas si c'est sa manière de se protéger mais il m'intringue. Il prends tous les médicaments que le médecin lui donne et est de bonne humeur. Moi à l'invers j'ai été en larme, angoises sur agoisses, envie de me suicider, bref ça à duré 15 jours et après mon passé de sportif à repris le dessus, maintenant ça va, je gère.

Portrait de pierre03

Eh oui, en apprenant que j'étais séropositif, j'ai craqué et ce nouvel état dépressif a duré 20 ans ! Ces 20 ans de ma vie ont été une suite d'angoisses, de désillusions, de solitude. Voir un psy m'a fait beaucoup de bien et depuis 4 ans environ je vis un état inverse à ce que j'ai connu c'est-à-dire que je me sens bien, l'esprit plein de projets, l'âme en paix. 

Portrait de Aaaaah

Je pense que chacun réagit différemment à l'annonce d'une grave nouvelle, soit par inconscience, soit par dénie, soit par courage face à l'adversité, par volonté de garder la face ou simplement par optimisme... ou par fatalisme selon comment on voit les choses.

J'étais comme toi au moment de l'annonce, après une primo ne laissant aucun doute, premier test positif, puis test approffondi pour exclure un faux-positif. Je savais que le résultat allait tomber, j'ai patienté une journée parce que mon médecin traitant voulait me ménager et m'offrir un rendez-vous "où nous aurions le temps de parler". C'était le 14 décembre 2010. On a fait des courses pour décorer notre appartement pour Noël, histoire de tuer le temps, en attendant l'heure fatidique. C'était sans doute la journée la plus iréelle que j'ai vécue. 

Je crois que je n'ai même pas cligné de l'oeil dans le noir du cabinet de mon médecin quand il m'a regardé dans les yeux et qu'il m'a dit d'un air plein de compassion que "ça va pas être facile, va falloir être courageux".

Au moment où les choses ont été officielles, j'ai eu peur concrètement de la réaction de mon mec (on était en période de creux dans notre couple, d'où le fait que j'ai multiplié de mauvaises fréquentations, par connerie-vengeance-autodestruction- et que j'ai "réussi" à me faire contaminer) et il a été très triste aussi, mais n'a pas eu de larmes (c'est un vrai dur mon mec), du moins pas dans mon souvenir. Cette annonce au final nous a rapproché et nous rapproche encore, c'est sans doute le seul truc bien dans cette histoire. 

Je me rappelle avoir pleuré une fois, durant cette période, lors de mon rendez-vous du lendemain de l'annonce, avec mon hématologue. Elle m'a dit la seule chose que j'avais besoin d'entendre à ce moment-là : "vous n'allez pas mourir tout de suite, vous avez un avenir devant vous". J'ai pleuré de joie, comme une madeleine, avec des sanglots irrépressibles, les grimaces et le nez qui coule. Comme dans un mélo. Bizarrement ça m'a vachement remué de réaliser ça, de réaliser que j'étais pas juste une victime embarquée dans un train-fantôme pourri, mais que justement, j'avais encore de la marge, que je pourrais encore faire des choix, me battre, ou pas, faire des conneries, aimer, souffrir et jouir. Vivre quoi.

Donc ne t'en fais pas si tu n'es pas affecté plus que ça par cette nouvelle en ce moment. Ton absence de réaction c'est aussi une des manières possibles de prendre les choses. Entre le blanc et le noir il y a une infinité de tons de gris. Et en plus dans la vie, rien n'est jamais immobile : il y a des chances pour que tu changes de nuance en fonction de ce qui t'arrivera.

Je te souhaite en tout cas de vivre pleinement l'avenir que tu as devant toi, quoi qu'il en soit.
 

 

Portrait de DURANDAL34

OUI!!! Vivre ton avenir! Nous sommes tellement nombreux aujourd'hui que c'est presque banal. Ce que tu ne sais peut-être pas, c'est qu'un séropo dont la charge virale est devenue indétectable (<20 copies) depuis plusieurs mois et qui continue à se traiter peut être considéré comme non contaminant. Donc le premier objectif c'est de te retrouver indétectable, pour ta santé et pour des rapports décomplexés avec tes partenaires. Ensuite, il y a lieu de penser que dans les années à venir, les traitements vont encore faire des progrès, rendant son absorption plus facile et l'immunité meilleure. Ne parlons pas encore de vaccin mais ce n'est pas impossible. En tous cas tu n'es pas condamné à la maladie et à baiser avec une capote. Les rapports entre séropo sont souvent plus libres et détendus qu'entre séroneg ou sérodivergents. Enfin il existe beaucoup de séronegs, même parmi les jeunes, qui acceptent de baiser sans capote avec des séropo indétectables. Ne parlons pas de ceux, nombreux aussi, qui acceptent de baiser sans capote avec n'importe qui! En tous cas, la séropositivité, aujourd'hui, n'est plus un drame. Belle et bonne vie à Toi!

Portrait de vibration

bonjour, je suis séropositif depuis 1987, je prend un traitement depuis un an seulement, comme quoi j'ai passé des années à angoissé et depuis 26 ans ont passé! Que dire, de garder confiance en la vie, e, l'amour, aux amis, à la famille, à la beauté des choses et des êtres... Je remercie la vie car j'ai grandi, fais des conneries aussi, beaucoup culpabilisé et je voudrais dire que ce n'est pas utile pour avancer d'être dans la culpabilité. Bises à toutes et tous.

Portrait de NewMe

Bonsoir,

Je vous remercie pour vos réponses, cella me fait vraiment plaisir de savoir que je peux discuter avec des personnes séropositi(ve)fs. Cela me rassure même de savoir que beaucoup s'en sorte et que d'autre souhaite s'en sortir, que vous continuer à croire en vous et en vos rêves. Je ferais de même. Pour tout vous dire je vie ma vie normalement, j'oublie même que je suis séropo, j'y pense quelque fois sans m'alarmer. J'ai juste peur de subir des transformations physique à cause d'un éventuel traitement ou par la faute de la maladie même. Mais franchement ce sont les gens qui font de cette maladie une malédiction ce qui nous pousses à en avoir honte. Accepter le, pas le choix, laisser la honte pour les autres. Comme je me suis dit j'aurai bien vécu sans mais je ferrais avec et rien ne m'empechera de vivre ma vie comme je le veux. Je ne laisserai pas un vilain virus me démoraliser jusqu'a me détruire physiquement. Dans tout ça je suis le plus fort, et vous me démontrer maintenant que vous êtes les plus forts, et j'admire votre courage.

Merci pour ces témoignages, merci pour votre sincérité, merci de m'aider à me construire face à tout cela, merci pour vos réponses, vos conseils. Je vous souhaite un bon courage pour la suite. Longue vie à vous.

NewMe

Portrait de paille de riz

je te cite :

je pense que la seropositivite est un statut que l'homme diabolise tellement que l'on à tendance à le prendre pour une punition....




Faut pas voir les choses de cette façon, à mon avis...mais ça te passera !


En revanche, ne crois pas qu'il n'y ait que le côté psy à gérer.

Il y a beaucoup de "pathologies " dues aux effets secondaires (les fameux ES qui vont faire partie de ton vocabulaire maintenant) , au bout de longues années d'une consommation intensive de Tri.


En tout cas, tu en sauras plus jeudi quand tu iras faire tes analyses et surtout avec ton RDV avec l'infectiologue.


Amitiès à toi Newme


Portrait de seb77one77

avec les nouvelles tri les effets secondaires sont de moins en moins frequent moi apres plus d un an d eviplera je n ai aucun effet secondaire tout va bien donc je pense qu au fur que les traitements avancent avec les nouvelles tri il y aura moins d effet secondaire d ailleur mon medecin a commence a me parler d un nouveau protocole qui va se mettre en place et qui vise a prendre le medoc 6 ou 5 jours par semaines ce qui laisse 2 ou 1 jour de repit et si  les medecins commencent a faire cela c est que les tris actuelles non seulement ont diminue les effets secondaires mais sont efficace sur le virus bientot a mon avis on pourra l eradiquer a jamais ce virus comme une vulgaire grippe j en suis sur que bientot ca va arriver j en suis sur

l espoir fait vivre lol

Portrait de laurent69007

Mon psy qui suit des patients en thérapie et qui sont vih n'arrête pas de me dire ;" ne vous prenez pas la tête, ce n'est pas parce que certains sont malades à répétition que ça va être votre cas, j'en suit depuis des années des personnes qui ont une plus longue contamination que vous et qui ne sont pas plus malades que mon voisin de palier". Prenez vos médicaments et vivez comme tout le monde".

Oui monsieur le psy Laughing

Portrait de vivement

J'ai une vieille théorie qui dérange toujours un peu dans la "planète sida" mais je pense que bon nombre de contaminations sont dues à des pulsions de mort, à une envie suicidaire en quelque sorte, conscientes ou inconscientes.

Voila peut-être pourquoi tu n'as pas "mal réagi" : le processus de mort est en marche, en tout cas dans sa symbolique !

ça vous fera 50€ pour la consult' jeune homme :)

Portrait de frederic16

vivement wrote:

J'ai une vieille théorie qui dérange toujours un peu dans la "planète sida" mais je pense que bon nombre de contaminations sont dues à des pulsions de mort, à une envie suicidaire en quelque sorte, conscientes ou inconscientes.

Voila peut-être pourquoi tu n'as pas "mal réagi" : le processus de mort est en marche, en tout cas dans sa symbolique !

ça vous fera 50€ pour la consult' jeune homme :)A LE FRIC.AMITIE.Une façon comme une autre de se faire du fric(pendule,carte,magnetiseur,etc......)

.........°

Portrait de laurent69007

vivement wrote:

J'ai une vieille théorie qui dérange toujours un peu dans la "planète sida" mais je pense que bon nombre de contaminations sont dues à des pulsions de mort, à une envie suicidaire en quelque sorte, conscientes ou inconscientes.

Voila peut-être pourquoi tu n'as pas "mal réagi" : le processus de mort est en marche, en tout cas dans sa symbolique !

ça vous fera 50€ pour la consult' jeune homme :)

Je n'ai jamais eu des pulsions de mort. Quelle idée saugrenue.

Portrait de vivement

"Pulsion de mort", au sens freudien du terme

et j'ai dit "bon nombre" donc pas tout le monde

Portrait de Frankb

@ newme : rassure toi, tu n'es pas le seul a avoir eu ce genre de reaction, pour moi ce fut idem, avant de le savoir je flippais comme un fou, et puis le jour ou j'ai du affronter la realité, j'avais tellement tourné et retourné le truc dans ma tete que j'ai n'ai quasiment pas eu de reaction, je m'y attendais, je dirais meme plus, ca m'a en quelques sortes soulagé, je savais enfin ou j'en etais et j'ai pu reprendre ma vie en main.

maintenant, sur le plan psychologique, je n'ai plus aucun souci avec ca.

nous avons tous des reactions differentes, mais moi finalement je suis assez satisfait d'avoir eu celle la plutot qu'une autre plus difficile a gerer.

je ne fais aucun deni, je l'accepte bien et je me renseigne autant que possible sur le vih, sans pour autant tomber non plus dans l'obsession, et surtout je me soigne tres bien, bon, de temps en temps, y a des petits problemes de sante, mais globalement je peux dire que je vis relativement bien ma seropositivité.

bon courage a toi, mais visiblement, toi aussi tu sembles bien le vivre, c'est une chance. ;-)

Portrait de IMIM

Je v yaller de ma ptite histoire...!

 

1987

 

J'ai 26ans je suis tox. depuis mes 16ans et maman d'une fillette de 5ans.

Vu ma vie, je ne suis absolument pas étonnée par 'annone de mon statut sérologique.

J'en profite au passage, pour dire que cela m'a valut une de ces giffle, mais réellement. C'est le père de ma fille (tox aussi) qui réagit à mon encontre. Et c'est aussi le jour de notre séparation officielle.

 

En 1983, j'ai des potes qui s'annoncent "ARC"! Mais on ne sait pas vraiment ce que cela veut dire !?!?

 

1984/1985

Ca meurt trop autour nous. On a beau être toxicomanes et "inconscients", nous sommes 6 à nous présenter aux urgences d'Avicennes. On veut faire ce fameux test. La réponse ? Trop cher. Impossible.

Je suis la seule survivante de ces 6 là. (paix à leur âme)

 

Et se sera donc en 1987 à l'occasion d'une énnième opération de la rotule (patélectomie) que je vais apprendre officiellemnt que j'ai le SIDA. Voilà comment on vous annonçait les choses. Pas de séropositifs à cette époque !

 

Et bizarement,ant que ca en fin de compte, c'est seulement à partir de ce moment que je vais vraiment commencer à vivre. 2 fois + et 2fois + vite. Je v stopper les produits stupéfiants et je v énormément voyager avec ma fille. Mais cette habitude que je vais prendre à vivre au jour le jour ne me quittera plus jamais (malgré les tris que je prendrais 8an après)

 

Je crois que ce virus m'aura beaucoup appris ces 30 dernières années...!

Je n'ai qu'un regret aujourd'hui.

J'ai 52ans et je n'avais pas prévue d'être encore là. Avec tout ce que ça peut engendrer....

D'ailleurs qui l'eut cru ?!?

 

Bien à vous tous

 

@ Vivement

Tout à fait d'accord

Portrait de nathalie11

Pour moi l'annonce a été brutale , je venais de quitter mon mari et en le quittant il m'a dit va faire un test ..... Le résultat est tombé, j'étais S+, aprés le choc passé, je suis allée le voir et droit dans les yeux je lui ai dit " Tu vas mourir et moi je vais vivre et avoir une belle vie " . Et les choses se sont passé comme ça il est mort et moi j'ai une belle vie .

Je ne regrette aucunement mes paroles , il se savait contaminé et il ne m'a rien dit .

Nath

Portrait de thomas1407

Bonjour,

On a tous la meme réaction, moi j'ai peu pres vécu comme toi en sachant que ma vie allait peut etre changer. Vu la lenteur des résultats me suis dit que quelque chose allait me tomber dessus. Un soir coup de fil de mon généraliste me demandant de passer au plus vite, j'y vais le lendemain matin et là je trouve mon médecin plus stresser que moi. Je ne me faisait plus d'allusions aux résultats qui était bien positf. Depuis je le vis tres bien charge viral indédectable et cd4 remonte petit à petit

Portrait de paille de riz

IMIM wrote:

Et bizarement,ant que ca en fin de compte, c'est seulement à partir de ce moment que je vais vraiment commencer à vivre. 2 fois + et 2fois + vite. Je v stopper les produits stupéfiants et je v énormément voyager avec ma fille. Mais cette habitude que je vais prendre à vivre au jour le jour ne me quittera plus jamais (malgré les tris que je prendrais 8an après)

 

ça a fait le même effet sur moi, cette annonce du VIH


et j'ai arrêté mes conneries,  j'ai céssé également de prendre les anti-dépresseurs qui m'étaient prescrits depuis de longues années et bizarrement, je me sentais assez bien !  j'ai rien compris


...et petit à petit, on se rend compte qu'il y a beaucoup de forums où l'on discute de sujets bien ciblés, où l'on répond aux questions, entre nous.

ça n'a pas de prix


c'est vraiment ce que j'appelle "entrer dans un autre monde"

Portrait de diamsss

Perso, je l'ai très mal vécu...

Déjà, je n'avais que 15 ans, c'était suite  un viol, un ami m'a dit que ça serait bien d'aller faire un dépistage anonyme.

Je me suis dit "pourquoi pas, et après tout, ça n'arrive qu'aux autres"...

Je suis allée faire la pds, puis quelques jours après je me suis mise à pleurer sans pouvoir m'arrêter, comme si je sentais la nouvelle arriver.

Puis vient le jour d'aller chercher les résultats !

Mon ami m'accompagne mais reste dans la salle d'attente, j'entre dans le bureau et là elle commence avec son air triste et compatissant, m'annonçant que mon test s'est révélé positif, mais qu'il fallait confirmer par une seconde pds.

J'arrivais pas à y croire, je pensais que ça pouvait être un faux positif, mais j'étais tellement choquée qu'elle a fait entré mon ami qui a pris toutes les infos pour moi.

Le soir, il est allé l'annoncer à ma mère et mon beau-père, ayant peur de leurs réactions il a préféré que je ne subisse pas leur "choc" en plus !

Cette nuit je n'ai pas dormi... J'ai fumé, j'ai bu, j'ai passé une nuit blanche à réfléchir sur mon avenir.

Je me suis vue devant un chemin qui bifurquait en deux directions : le mal (t'as ruiné ta vie, autant la pourrir à fond t'as plus rien à perdre) ou le bien (fuck la maladie, je vais vivre comme tout le monde).

Après de longues hésitations, des litres de larmes, j'ai choisi le deuxième.

J'ai pleuré me disant que je ne serait jamais maman (chose qui pour moi était impossible à imaginer), je ne pourrais plus faire de sport où je risque de saigner, j'ai peur de contaminer ma soeur ou mes amis, etc). Mais mon ami m'a rassuré en me disant que tout ça était possible, qu'on contamine pas comme ça etc.

Je me souviens d'un jour où j'étais tellement mal que j'ai voulu boire de l'eau de javel, en me disant qu'après je serais propre... c'est débile, mais à 15 ans c'est choquant...

Puis les années ont passées, j'ai continué ma vie d'ado, puis je suis devenue maman, j'ai commencé la tri pour ne pas contaminer ma fille in-utéro, je me suis mariée, j'ai repri les études, et j'ai même divorcé !!! Une vie normale quoi !!!

Ensuite j'ai refais ma vie, j'ai eu un petit garçon, les deux enfants sont négatifs, les papas aussi, je ne suis pas contaminante, ma charge virale est indétectable... et ça fait plus de 10 ans que je traine ce virus...

Tout est dans la tête...

J'ai voulu mettre tout ça de côté et ça m'a vraiment aidé.

Il n'y a qu'aux dates comme celle où j'ai appris ma séropositivité, ou le 1er décembre, qui me font penser à ça, mais sinon j'évite...

Tout ça pour dire que j'ai super mal réagi à l'annonce, mais qu'après ma vie a été super... pas du tout comme je me l'imaginais en tant que séropo quand je ne savais pas encore vraiment ce que c'était...

Pour moi c'était comme la peste, mais en fait non !

T'inquiètes pas, on réagi tous différemment, c'est un peu comme un décès.
Certains rient, certains pleurent, certains sont indifférents...

Portrait de bilboquet

Bonjour,

Je me découvre séropo. Le couperet va bientot tombé. Je prends un peu les devants, on peut dire que je suis en avance mais je ne me fais pas d'illusions sur mon cas.

Le 12/11 j'ai eu un rapport avec un transexuel. La capote a craqué mais je ne me suis inquiété qu'à moitié. J'ai été aux urgences prendre le traitement d'urgence mais le médecin ayant été si peu inquiet me disant "bon il y'a un risque mais minime" que je me suis finalement rentré dans la tête que ça ne vait pas la peine d'avaler ces trucs.

Dimanche dernier, du rash cutanée est apparue. D'abord sur mes bras, puis dans mon dos, puis le torse.

Lundi à mercredi aucun appétit, je n'ai absolument rien mangé jusqu'au mercredi soir. Dans la nuit de mercredi à jeudi, réveil au milieu de la nuit, grosse fatigue état fébril.

Aujourd'hui, j'ai passé le test, et lundi j'aurai les résultats.

J'ai passé 2 semaines sur internet à glaner des informations sur le VIH et à imaginer ma vie de séropo.

Autant au début ça m'a miné le moral, autant aujourd'hui ça m'a permis de relativiser et même de positiver ! J'en ai retenu que le VIH n'était pas une condamnation et qu'on pouvait vivre avec.

Aujourd'hui je suis prêt à encaisser cette nouvelle vie et à me battre ce que j'ai expliqué en sanglots au docteur.

Je sais que je serai mal lundi mais je suis un peu plus préparé (même si le docteur a tenté de me rassurer je n'y crois pas trop).

Et aujourd'hui, je me tourne vers vous pour récolter d'avantage de soutien et de positivité et vous faire part de la mienne. Car je pense que c'est un excellent traitement : la cohésion et l'espoir sont les meilleurs ciments de la vie.

J'arrive même à vous taper ce message avec le sourire que je compte bien garder :)

Portrait de Sergio.

C'est la première fois que je parle de cette expérience sur la toile, à vous lire tous ça fait un bien monumental de trouver des similitudes.

Ces derniers temps, j'avais des rapports non-protégés, je me sentais le roi du monde, a qui rien ne peut arriver... J'avais déjà fais des tests vih précédemment mais à chaque fois négatifs.

Une fatigue inhabituelle c'est été 2013 ne m'a pas allertée plus que ça, je me disais "surement due à la fin de cette année de contrat pro".

Aout 2013 je rencontre un garçon extraordinaire (que j'appellerai "BB")  avec qui les sentiments sont vites apparus. Rapidement, nous avons voulu faire les tests pour se passer de préservatifs. De son coté, résulats OK, du mien ... un appel de mon médecin m'a fait tomber dans l'angoisse et la sollitude la plus totale. "heuuu, ta sérologie est douteuse, j'envoie le prélèvement à Paris, nous aurons les résultats dans une semaine" . La semaine la plus horrible de ma vie, des idées noires me venaient et pourtant avant cet appel j'étais le plus heureux des hommes. Je n'avais pas parler à BB de ce doute, ne sachant moi-même pas si oui ou non j'étais atteint. Second appel le 2 septembre 2013, et là ... le monde s'écroule, je me sentais me vider, perdre mes repers, me perdre totalement, plus aucune confience en moi. Qu'est ce que je vais faire, par quoi commencer, à qui le dire??? J'ai tout de suite appelé B en larme, je m'attendais à ce qu'il me dise "ciao, je ne veux pas de toi" et bien il est resté et m'a soutenu. Deuxième semaine atroce où je pleurais tous les jours. j'ai refusé de me mettre en arret pour penser à autre chose et de continuer mon travail, mes cours et le sport. En bref, ne rien changer à mes habitudes ... difficile ^^.

Je m'étais déjà imaginé quelle réaction j'aurais à une annonce pathologique, et bien je n'ai pas du tout eu celle que j'attendais. Etant quelqu'un de fort caractère et très sociable, et bien depuis ce 2 septembre les larmes arrivent vite et j'ai passé deux mois à ne pas voir mes amis (dans une sorte de bulle sociale).

J'ai mis ma famille au courant rapidement, un choc! Ils ne pensaient pas que ça arriverait dans leur cercle familiale, que ça nous arriverait. Leur soutien a été indéniable.

Aujourd'hui je suis en traitement depuis deux mois (atripla), un bon suivi médical. Il y a eu très peu d'effets secondaires; 3 jours.

De plus je suis toujours avec mon ami avec qui la discussion est assez libre à ce sujet. Néanmoins je suis inquiet sur notre vie de couple et surtout sur le plan sexuel.

Certain vont certainement trouver ce qui va suivre ridicule mais BB est mon pillier, un point à atteindre.

Aujourd'hui je me suis inscrit ici pour partager. Vous lire tous, donne vraiment le sentiment d'être compris, et surtout de retrouver des reperts. Je pense qu'il est bénéfique de ne pas s'appitoyer, mais de se relever, prendre correctement le traitement, et d'accepter.

En trente années les progrès thérapeutiques ont été faramineux, donc peut être qu'un jour le vih sera une histoire ancienne : )

Portrait de seb77one77

je te comprend moi ossi j etais pas seul quand je l ai appris et heureusemnt ca aide fortement sinon je crois que je me serai jeté par la fenetre tellement j etais mal mais c est trop bien d etre soutenu et de pas se sentir exclu mais c est vrai que je l ai pas dit a mes amis ou famille par contre je veux pas faire du mal a tout le monde je le garde pour moi..

Portrait de seb77one77

et alors tes resultats ?? t es + ou -  ???

Portrait de Absolute2607

Moi je comprends ta réaction je tes envoyer un MP je préfére que d'exposer mon avis trash ici j'ai 22 ans bientôt 23 on a quasi le même âge aujourd'hui je rencontre beaucoup de jeunes gays sur grindr ou hornet qui se fiche de coucher sans capote il préfére même et cherche sa en priorité, je leur demande s'il connaît sont statut sérologique ils répondent qu'il s'en fiche c'est de plus en plus fréquent par contre hors de question que je couche sans capote avec je ne veux pas choper un autre VIH ou une hépatite ou toute autre mst les dénis je les connus aussi durant un moment après des débuts difficiles mais après ses dénis j'ai bien relativisé mon chéri étant  et toujours des projet même des trucs basiques comme un bon repas en amoureux ou plus important comme l'achat de mon appart que l'on décore à fond la vie continue et je la trouve belle ! je kiffe la life !!!

Portrait de Sergio.

Ne pas le dire à sa famille c'est difficile, mets-toi à leur place, ça leur ferait plus de mal d'être tenu à l'écart que d'apprendre ton diagnostique. Surtout que ça aide grandement à supporter. Après chaque famille est différente aussi mais si les choses sont bien expliquées avec des propos rassurants, pourquoi pas leur dire. C'est certain pour eux, la pillule reste difficile à avaler.

Pour ce qui est des amis, je te comprends, j'aurais trop de peine s'ils me tournaient le dos ou s'ils avaient peur de moi.

Je ne sais vraiment pas comment tu fais pour le garder pour toi. Chapeau!

Portrait de jeunehomme27ans

C'est un moment difficile qu'on ne peut pas oublier.

Lorsque à la reception du labo, j'ai donné ma carte vitale, la jeune femme a dit " Ah, Un instant s'il vous plait"... j"ai immediatement compris, je me suis presque mis en mode PAUSE ROBOTIQUE

J'ai suvi le laborantin qui m'a fait m'assoir dans la salle d'attente !!!

Il m'a d'abord annoncer que je n'avais pas d'hépatites, j'ai meme cru une seconde qu'il n'y avait rien, qu'elle naif j'etais, puis, viens le mot " HIV positive".

Je ne sais pas ce que j'ai repondu. Je me suis levé, comme si je m'envolais, j'étais leger, tres leger, quelqu'un m'a dit " Aurevoirrrrrr" a l'acceuil, de l'air de dire que je n'etais pas polie.

J'ai conduis, j'avais un air de beatitude, en fait, je ne realise pas. Et ce fut comme ça presque 2 semaines, a la confirmation par telephone, j'ai pris un bain, et je me repetais " ca y est tu es s+" j'ai du me le repeter une centaine de fois. Et c'est devenue une obsession. je n'en ai parlé qu'a un seul ami qui vit à l'étranger.

J'essayais de me forcer à pleurer, mais rien, pas de larmes, c'était incroyable de ne pas avoir de réaction.

je suis partie en vacances, puis je suis partie travailler à l'étranger. Et je me  finalement mis un soir à pleurer de tout mon corps, je n'ai jamais autant pleurer de toute ma vie, c'était epouvantable, comme si j'avais perdu quelqu'un. Et cela à duré 1 mois, à chaque fois,que j'étais seul, je pleurais. Je n'arrivais pas à  ne pas me repeter que j'étais desormais seropo. Je me regardais de longues minutes dans le miroire, j'essayais de sourire, je savais au fond, que c'était une étape. Parfois dans la journée, alors que j'étais captivé par un sujet, mon cerveau me rappellait que j'étais seropo, et cela me faisait physiquement mal. et puis, comme tous les gens ici, j'ai re appris a sourire, j'en ai parlé à d'autres amis gays, et puis la vie continue. Et on y pense de moins en moins. CAr ce n'est pas du tout la fin du monde. Je regrette beaucoup ne pas etre aller dans des groupes de paroles, j'en aurai eu vraiment besoin. mais aujourd'hui, je suis heureux de ma vie, j'ai quelques craintes, mais j'avais plus oumoins les memes avants.

Portrait de Micky92

J'avais des ganglions enflés a l'aine, donc je suis allé me depister juste comme ça en étant sur que ça venait pas de là ... ben en fait si.

J'ai vu ma vie defiler sous mes yeux, la vie que je n'avais pas encore vécu, tous mes projets personnels et professionnels (je suis jeune).

Sur le coup pas de larme, j'ai été assomé, mais dès que je suis sorti du CDAG j'ai pleuré comme une madeleine, et j'ai beaucoup marché jusqu'a chez moi, j'avais besoin de reflechir. Les 3 premiers jours je n'ai presque pas dormi .. puis l'angoisse, comment l'annoncer a mon ami.

Après avoir retourné ça dans tout les sens je l'ai fait. Un moment difficile, mais il est resté, on se soutiens mutuellement. Il fera le test bientot, je prie pour qu'il n'ai rien.

Aujourd'hui j'ai repris une vie normale. Je suis encore en primo infection, donc mon medecin veut taper vite, je suis sous eviplera depuis moins d'une semaine .. pas de soucis pour l'instant. Le medecin a été très sympa, m'a beaucoup rassuré en m'indiquant que mon pronostic était excellent vu la précocité de la prise en charge, j'ai beaucoup appris sur ce virus.

Je me sens aimé et heureux, j'ai même refait l'amour a mon copain (protegé cette fois, he oui) mais je suis épanoui dans ma vie. Parfois je repense a ce VIH qui continue de me faire peur .. et si mon ami me quitte, comment faire pour rencontrer quelqu'un d'autre, qui voudra de moi avec cette saloperie .. ça me fait peur. Je continue d'avancer.

Portrait de Sergio.

Tu as abordé un point très délicat : les relations avec ton copain. Personnellement, c'est le seul aspect négatif que je vois.

Une sorte de frustration s'installe, ne pas pouvoir faire ce que l'on veut, être obligé de se passer d'acte. J'ai perdu confiance en moi à ce point, comment vais-je pouvoir satisfaire mon copain? En fait c'est surtout par rapport à lui que ça m'inquiète, parfois je me dis, qu'il en aura ras-le-bol de cette situation, qu'avec d'autres mecs ce serait plus simple. Mais au fond de moi, je sais qu'il tient à moi et qu'il a de profonds sentiments.

Et comme tu disais, nos compagnons sont restés mais si nous sommes amenés à faire de nouvelles rencontres, comment ça va se passer?

Pour le reste, je suis passé au-dessus et suis plutôt mieux dans ma peau ^^

Portrait de Micky92

Pour l'instant rien n'a changé entre nous, sauf qu'on met une capote.. La première fois j'ai eu du mal (deja du fait de la capote mais aussi du fait du virus, je me disais putain tu as ça en toi, faut vraiment pas que tu lui refile) mais j'etais quand même étonné qu'il veuille quand même faire l'amour avec moi (cette histoire était encore toute récente).

Parfois on en parle .. il a peur pour lui bien évidemment. Je crois qu'on a tous les mêmes craintes, notamment de finir seul. J'espère rester avec lui le plus longtemps possible (4 ans deja ..) sans pour autant m'y racrocher comme a une bouée de sauvetage. Si un jour ça va plus je veux être capable de rompre sans me dire "tu retrouvera plus jamais quelqu'un" mais pareil que toi j'ai toujours peur de l'avenir "sentimental", qui reste incertain.

Personnellement, avant d'être seropo, je ne pense pas que j'aurai donné suite a une relation avec un s+ (surtout s'il me le disait au début ..). C'est bête, peut être, c'est surtout triste, mais c'est un reflexe, j'aurai eu peur. Si quelque chose s'était deja installé, un semblant de relation, j'aurai peut être réagi differemment. Alors je me dis maintenant que je suis dans cette situation pourquoi les autres voudraient de moi ? C'est encore un long travail .. tant que mon copain m'accepte comme je suis je n'ai pas de raison pour l'instant (eh oui pour l'instant ..) de me faire trop de soucis.

Portrait de Felix77

Faut faire avec ce qu'on a, pas avec ce que l'on a pas ! C'est assez compliquer, comme ça.

Courage

Portrait de bilboquet

Bonjour à tous. Je n'avais plus posté depuis longtemps. Mais en fait je lis ce forum pratiquement tous les jours. Je ne postais pas par "pudeur". Puis j'ai réalisé à quel point cela pouvait être énervant de voir quelqu'un débarqué mais ne plus donner de nouvelles ^^. J'ai donc eu les résultats de mon test le 9/12. Ce dernier s'est avéré négatif. Je suis resté stoïque à l'annonce car malgré le médecin qui se voulait rassurant je n'y croyais pas au moment du prélèvement (le 7/12). Le médecin m'a simplement dit "rentrer chez vous tout va bien". Quand j'y ai repensé,  mes fatigues ont cessés quand je restais loin d internet et que je laissais mon esprit au repos. Cependant les marques sur mon corps sont toujours bien là et n'étaient pas le résultat de mon imagination. Et ces dernières font que mes angoisses ne se sont pas totalement volatilisées. en effet, à 25j, le test n'est pas fiable comme on le lit souvent. Il me faut donc faire un nouveau test (bizarre que le doc ne me l'ait pas signalé d'ailleurs). En aurai je le courage...

Je continue à lire ce forum qui m'a en tout cas permis de prendre conscience (en partie) que cette infection n'est toujours pas à prendre à la légère. Merci de m'avoir lu

Portrait de seb77one77

si c est a cause d internet que etais fatigués et angoissés n y retourne pas alors .. tu vas te faire du mal pour rien

Portrait de bilboquet

Ca n'a pas coupé. J'ai été m'inscrire sur le forum de SIS et j'ai trouvé une description de symptôme très spécifique. Résultat : Jambes tremblantes, aigreurs, angoisse le retour...

Portrait de unepersonne

j'ai appris ma seropositivité en 87 suite à une cure de desinstox, depuis je m'en suis pas remis, je n'accepterais jamais cette merde en moi !

Portrait de hommeVIH

Ce jour-là ma vie s'est arrêtée. J'ai dû changer de corps (au sens métaphorique). Je m'aimais. Aujourd'hui j'ai honte.

Depuis ma vie affective est un désert. 

J'admire ceux qui gardent l'enthousiasme et l'espoir. Je dois être mal foutu parce que moi je me sens pas du tout de dire que je kif la vie. C'est pas du tout le cas. Je la supporte, voilà tout.

En fait, si j'y pense, je me rends compte que ma vie est supportable à chaque fois que j'oublie que je suis contaminé et que j'ai une vie sentimentale et sexuelle misérable. Mais bon j'oublie pas souvent.