Seronet et moi ?

Je m'informe : c'est essentiel
59%
(232 votes)
J'y passe régulièrement mais chut ! Tout se passe en MP
5%
(19 votes)
Je m'y ennuie
17%
(67 votes)
J'ai tout compris au Web 2 et je participe
2%
(9 votes)
J'attends autre chose... (et forcément j'explique ;-)
8%
(31 votes)
Ma vie serait finalement différente sans Seronet !
8%
(32 votes)
Total des votes : 390
390 votes

Commentaires

Portrait de dusores.c

C'était en 2009, je crois.

Et je n'oublierai jamais lorsque j'ai atterri sur Seronet, que j'y ai lu des témoignages, parcouru des profils; je me suis dit en mon fort intérieur : "mais ça existe vraiment !...Je ne suis pas tout seul !"

Mais j'attends autre chose : j'attends l'Autre avec un grand A.

Un ou une autre.

Mais une personne séro-compatible, c-à-d, si non séropo, très séro-concernée, voire séro-impliquée.

A ce jour, je n'ai toujours pas passé de petite annonce, peut-être, sûrement, que j'ai peur de l'autre ou/et de moi même !

Merci Sero net & naut(r)es Kiss

Portrait de balwin

Il y a là comme ailleurs bien des écueils, mais le mérite d'être une structure d'accueil, même si virtuelle avec les risques du virtuel.

Je ne suis pas sûr que l'on y soit toujours entendu.

Cela dit, pas facile d'entendre l'Autre quand l'on est soi-même miné.

On y rencontre des gens formidables, parfois de nuisibles, mais "en gros" il est bon que ça existe, pour autant que l'on reconnaisse les pièges du web - mais cela est vrai de tous les sites.

Le monde virtuel implique souvent de mauvaises interprétations, des attaques facilitées, des blessures, mais aussi, pourquoi pas, des rencontres.

 

Après, je ne suis pas de la génération qui est née avec  un clavier dans les mains.

Oui, bon que cela existe face à l'effondrement, la disparition d'autres structures plus "réelles", on ne peut le nier.

Je me demande pour finir et toujours où est la place de l'affect dans tout cela.

En tout cas, ce lieu est moins désaffecté qu'ailleurs.

Il reste à pouvoir négocier les interactions dans le cadre du net. 

 

Portrait de brw40

On ne peut pas "etre et avoir été " ... l'endroit est de plus en plus mortifére, formaté comme jamais...... l'intelligence du début  (pourtant 2009 n'est pas si loins) n'existe plus car le dialogue et l'echange d'opinion est devenu impossible.. c'est même limite de la manipulation intellectuel ...  c'est devenu donc sans réel interet ......bref pour rester polie (et rentrer dans le formatage) on s'y ennuie grave ....

Portrait de Lovesentation

J'ai donc voté "Pour autre chose", alors je m'explique:

Je souhaitais voter également pour "les informations" que je peux y trouver.

Il y a donc dans mon cas: l'attrait, niveau information mais aussi le bonheur de trouver un site avec des gens qui peuvent me comprendre que je pourrais peut-être même aider en retour.

Mais surtout je suis célibataire et ici, je n'ai plus à m'encombrer de paroles au sujet de ma séropositivité.

C'est déjà un poids en moins pour éventuellement rencontrer un homme dans le cadre du relation que je souhaite sérieuse.

Merci "Séronet"!

A.

Portrait de Mariedu45

Je ne me sens pas à l'aise.

 

Je me sens étrangère.

 

Mais bon je m'y informe quand même, donc pas totalement négatif

Portrait de frabro

Seulement 2% des répondants au sondage qui participent, c'est révélateur de l'attitude globale des séronautes qui viennent ici pour "consommer" de l'information mais ne participent pas à la vie du site.

Or, le but du site était justementd'être interactif et de faciliter la prise de parole des personnes concernées. Il faudrait se demander pourquoi ça ne marche pas...

Portrait de balwin

On peut d'abord admettre qu'il est bon que le site existe.

J'y ai, de mon côté, passé de bons moments ; mais j'y ai aussi laissé des plumes car il y a parfois un esprit de clan qui peut blesser ; blesser au sens de se sentir plutôt délibérément exclu.

Cela apparaît vite à travers les messages codés - et volontairement, pour n'être compris que de quelques initiés.

Après, je comprends fort bien qu'appartenir à un clan, un groupe rassure et qu'il faut bien en délimiter les limites "exclusives" pour que le groupe existe.

C'est parfois un peu comme lorsque l'on arrive dans une nouvelle école en cours d'année ou en cours de cycle. Des cycles ?

Il s'agit aussi de cela : le public est disparate, ce qui est normal, et ceux qui ont été contaminés en 1980 ou 1990, puis les nouveaux contaminés ont connu des cycles, des chemins différents : rien de bien simple que de faire cohabiter tout ces vécus !

Je sais que de jeunes gens n'ont pas pu y trouver leur place.

J'en connais d'autres qui ont mis les voiles par une sorte de peur d'être contaminés par une ambiance parfois mortifère.

Moi le premier, il m'est arrivé d'écrire des choses macabres, désespérées ; cela dit, je n'écris plus car je ne trouve pas, plus ma place ici - et pas que je la trouverais ailleurs : je mesure bien (je crois) la différence entre des difficultés d'insertion propres à soi et celles qui sont propres à un lieu.   

Il m'est arrivé d'essayer d'entendre et consoler surtout, des personnes qui étaient démontées, cassées par des échanges virtuels. Il m'est même arrivé de craindre le pire en écoutant.

Je crois précisément que la consolation n'y est pas ou bien trop rarement : sans espérer trouver son conjoint, il y a un besoin de consolation réel que l'on est en droit d'attendre et qui m'a toujours semblé être la philosophie d'une association qui a, historiquement, eu beaucoup de mérite.

Je crois que l'information, claire, citant ses sources et pas "trop" commentée se trouve et se cherche ailleurs.

Là, il s'agit de solidarité, n'est-ce pas ? Je ne crois pas qu'il y ait cette solidarité et cela est d'autant plus vicié par la virtualité qui a des aléas dorénavant bien identifiés si les intrigants ne le sont pas - c'est d'ailleurs leur propre que de séduire, faire croire puis laisser l'Autre à une profonde désolation, à la sensation d'avoir été abusé, grugé, violé parfois - violenté toujours.

L'interaction a besoin d'un cadre et ce cadre n'est pas assuré : que l'on aille seulement faire un tour sur les thématiques et l'on s'en rend compte vite fait. Partant, comment un jeune contaminé, un être en détresse pourraient-ils trouver du réconfort et, encore une fois et surtout, de la consolation ?

Et un cadre, en soi, c'est déjà une consolation ; c'est une notion fondamentale que celle de cadre.   

Je ne prétends en rien résoudre ni même apporter grand chose à cette discussion qui a au moins le mérite d'être.

Je tiens juste pour un peu pertinente l'idée de consoler, d'identifier des maux en devenir que l'intéressé lui-même ne repère pas : si l'expérience, cruelle, des vieux séropos peut servir à qc, c'est bien à cela : identifier le moment où le nouveau contaminé ou tout être en difficultés s'achemine vers un danger. Alors, consoler, oui, au sein d'un cadre suffsamment fiable, résistant. 

Ce n'est pas rien la consolation ! Ce n'est pas rien un chat qui se love contre vous ronronnant !

Alors, ma foi, c'est peut-être là que nous aurons achoppé.