Besoin, d 'Experience d'homme ou femme marié avec enfants

Publié par fighter48 le 04.07.2015
5 116 lectures

Voila, pour la petite histoire suis marié depuis 18 ans avec ma femme, nos relations sexuelle se sont espacés et je me suis mis à avoir des rapport avec des hommes en pratique hard autant actif que passif, je me suis tout le temps protégés, sauf pour les fellations et voila j'ai attrapé le vih et l'a isu lors d'un trod en décembre 2014. Ma femme ne l'a pas heureusement.
Je suis sous traitement depuis février 2015

L'annonce à mon épouse tant par le fait que j'ai le trompé, que par le fait que ce soit plusieurs fois et avec des hommes, + le vih à été un choc pour elle, nous sommes toujours ensemble, mes enfants ( fille de 10 ans et garçon de 14 ans)  ne savent pas pour moi, mais je vais bientôt leur dire que j'ai fait une grosse conneries, que j'ai trompé leur mère pour l'instant , mon fils s'en doute car il a vu sa mere pleuré, et sa soeur aussi on leur a deja dis que j'avais fais une grosse betise et qu'on leur en parlerais plus tard, à ceci mon fils a été insistant pour savoir mais lui ai dis te dirais plus tard ( c'etait pas l'endroit pour lui dire , au milieu d 'une fête foraine) et il m'a dis : " tu as trompé maman ?", je n'ai pas répondu, et face à mon silence il m'a dis "ben c'est çà", Je lui ai dis qu'avec sa mere on essayé de recoller les morceaux, mais qu'il était pour rien dans notre mal etre que c'etait des histoires d'adultes.

Dans ces prochains jours nous allons faire une reunion de famille tous les 4 et j'ai trop peur de leur questions, je pense que ma sexualité ne les regarde pas , mais le fait que j'a itrompé leur mères oui pour pas qu ils restent dans le non dis et je sais aussi qu 'un jour il faudra que je passe par la case VIH.

Y a t'il des hommes ou des femmes qui pourrai me dire s'ils sont rester ensemble malgrés la serodifference, comment ils ont gérés avec les enfants ? s'ils se sont séparés ? Comment ils vivent s'ils sont séparés.

Pour ma part je n'arrive pas à me faire à l'idée de me separer et en meme temps ça m'excite et ça me fait peuret de vivre ma vie comme je l'entends, mais je ne veux pas faire ma vie avec un homme. je sais que je serais infidéle aussi.

Je n'aime que la partie sexuelle et j'ai l'impression d'un mec qui veux arreter de fumer mais qui n'y arrive pas, ou comme de la boulimie apres l'acte je me degoute, mais j'y ai pris du plaisir.

Aidez moi s'il vous plait grâce à vos temoignages.

Commentaires

Portrait de ballif

elle passait à la TV brouillé et je l'ai reconnu alors lorsqu'elle est tombée malade elle leurs à dit leurs réonse est "nous le savions" donc n'est pas peur ils le savent peut être déjà

a angers un homme était dans la même situation que toi contamition par félation il était heureux il la dit à son empoyeur

maintenant si tu prend un traitement et que ta charge virale est indétectable tu peux avoir des relations avec ta femme sans être contaminent

courage

Portrait de bubulle

Salut Fighter48,

Je te livre mon avis sur le fait que tu veuilles tout balancer à tes enfants, si rapidement.

Moi même j'ai une pitchounette de 4 ans, et j'ai tout de suite décidé que je ne lui dirais jamais que j'ai chopé le VIH.

Ca n'a aucune utilité parce que mon VIH n'a aucune incidence sur sa vie à elle. Pourquoi aller lui alourdir l'existence?

Si j'avais attrapé le virus dans les années 90 évidemment j'aurais été obligé de l'annoncer, pour préparer mes proches à mon éventuel départ.

Mais en 2015, ça sert à quoi te le dire? Peut-être que dans 10 ans un vaccin existera et tu auras causé des soucis à ta progéniture pour rien.

Tes enfants sont bien jeunes pour assumer cette nouvelle, dis leur qu'en effet tu as trompé maman mais reste autoritaire en leur expliquant que ce problème vous concerne et pas eux. Laisse les à leur place d'enfants, qui sont là pour être guidés, pas pour vous soutenir ou écouter vos soucis.

Pour finir, parmi mes plans cul, il y en a un extra qui comme toi est marié et a chopé le virus il y a 4 ans. Il est toujours avec sa femme mais les enfants ne savent rien.

Ta femme a dû se prendre une gifle monumentale, tu lui as fait la totale! Je te conseillerais d'être paternant avec elle, patient et compréhensif. Ecoute là même si elle se répète. Ne parle pas pour elle surtout, écoute là. Le temps la rendra plus philosophe, et toi aussi.

Allez courage, vous êtes tous vivants et avec beaucoup à vivre après tout!Smile

Portrait de Giancarlo

Notre situation est un peu similaire, mais pas complètement non plus.

Bi, marié, une petite fille de 3 ans et demi. J'ai chopé le VIH il y a 3 ans environ, par fellation aussi (je me protégeais à 95% du temps pour le reste, et à 100% pendant la période à laquelle j'ai été contaminé, donc je sais que c'est par fellation).

Pour ma femme aussi bien sûr, ça a été un choc (apprendre que je couchais avec des mecs, puis, quelques mois plus tard, que je suis devenu séropo). Mais notre famille tient bon, on essaye même d'avoir un deuxième enfant.

Ma fille est de toute façon trop petite pour l'instant, mais je pense que je ne lui dirai pas que j'ai le VIH.

Comme le dit Bubulle : "Ca n'a aucune utilité parce que mon VIH n'a aucune incidence sur sa vie à elle. Pourquoi aller lui alourdir l'existence?"

Le seul souci, c'est si elle le découvre par elle-même (en trouvant les médocs par exemple, si elle fouille un peu). Du coup elle risque de vivre ce secret comme une trahison et un manque de confiance de ma part. En fait je verrai d'ici quelques années, comment ça évolue...

En tout cas, à mon avis, rien ne presse de ton côté pour le dire à tes enfants. Donne-toi quelques années pour encaisser le coup et avoir un peu plus de recul. Une fois que ce sera dit, tu ne pourras plus revenir en arrière.

Portrait de cyril13

.. lorsque le ou les enfants sont en âge de comprendre ce qu'est le VIH , pour faire éventuellement son annonce .

.. Mon cas est bien éloigné du post initial ..

;;cependant, nous avons découvert en 90, pendant la grossesse de ma femme, ma séropositivité (ex toxico), et.. nous sommes encore ensemble aujourd'hui , bien qu'elle soit négative (comme notre fils).

.. à l'époque, comme dit plus haut, on ne pensait pas y survivre longtemps, et, lorsque je fus mis sous traitement, en 94, nous n'avions évidemment encore rien anoncé à notre enfant..

..ce n'est que vers ses 7 ans qu'il m'a vu, un soir, prendre mes médocs.. nous avons dû, à notre façon, lui expliquer pourquoi je prenais des cachets..

.. et puis, nos discussions d'adultes (ma femme et moi, ou avec des amis) ne tombaient pas toujours dans des oreilles sourdes !..

.. des mots emplis d'angoisse, d'incertitude, de crainte !! ..

.. notre fils en a t-il souffert psychologiquement ? .. indéniablement, oui !.. mais nous n'avions pas encore les connaissances que nous avons aujourd'hui sur le VIH !

.. alors, il n'y a pas de "règles" à suivre, mais .. attention à préserver le mentale de son, ses enfants..

  Bon courage ! (à nous tous)

Portrait de Sealiah

Je n'ai pas d'enfant,j'en ai jamais voulu, ni spécialement fonder une famille.Je ne suis pas un égoïste.Faire un enfant pour lui offrir une vie de souffrance matérielle ou(et) pschycologique c'est du pur sadisme.J'ai lu selon de grands pschycologues que l'on refait souvent vivre à nos enfants les même souffrances que l'on a subit dans notre propre enfance, d'où mon refus catégorique à l'age de 12 ans de ne jamais tomber dans ce cercle vicieux sans fin.Je suis exclusivement homosexuel.Entre adultes le mensonge est courrant.Je le déplore, c'est la vie.

J'ai été un enfant.

Les mensonges des adultes sont des boulets.Les miens j'ai commencé a m'en débarrasser à 45ans à la mort de mon père, sa femme est morte alors que je venait d'avoir 17 ans.Il nous a laissé ses excuses ou du moins une tentative d'explication peu convainquante que j'ai lu à 54ans.Le mensonge était en possession de mon oncle François qui hésitait a nous le faire lire.

Je te parle en qualité d'enfant qui a du se "démerder" avec les mensonges de ses géniteurs et de l'entourage familial.

Un enfant comprend tout , entend tout, vois tout.Avec la vision de l'enfance.J'ai tout vu, j'ai tout entendu, j'ai rien compris.La faute à qui? Aux mensonges.Non aux "menteurs".

Je réponds à ton questionnement en me mettant dans la peau de tes propres enfants.Tu peux leur mentir, ils apprendront la vérité.Doivent-ils passer par tes mensonges pour t'aimer?Je déteste mes parents pour leurs mensonges.J'ai appris leurs vérites.

Les parents attendent toujours que leurs gamins disent la vérité.Les enfants attendent-ils que leurs parents disent la vérité?Tu y réponds comme tu veux à la question.

Je te propose pas une solution juste une réflexion.

Les enfants sont les futurs adultes.Les parents sont sensés être les initiateurs de leur vie future.C'est une lourde responsabilité, ils sont les modèles sur lesquels ils vont faire référence plus tard.

<<Dans cette situation mon papa aurait agit comme ça, mon papa c'est le plus fort.>>Avec le mensonge, la référence est mal aisée, incertaine.

Certaines civilisations anciennes et peut-être actuelles avait résolu le problème en confiant leurs enfants à la cité(exclu les femmes, point faible de ce genre de civilisation).Le référant "père-mère" pour le côté filiation, rang social, héritage.Le côté formation physique, intellectuel et émotif ,les plus vaillant guerriers ou érudits de la cité.On est loin de la cité idéale.

Ton post,fighter48 soulève beaucoup de questions.Certaines questions ont été déjà débatues mais on peux encore en discuter.

-La fellation, moyen de contamination?

-Le renouvellement dans les pratiques sexuelles au sein d'un couple?

-vivre son homosexualité au sein d'un couple hétérosexuel?

-Le respect du contrat de mariage? Tu me parle de ton "épouse".

-Les tabous sur l'homosexualité?Tu y a pris plaisir.

-La S+ ?Séro-discordance?Dire ou se taire?

-La construction d'une famille.

- sa propre vérité.

Dans l'égypte ancienne, les mirroirs était plutôt opaques.S'y voir relevait du défi.Nos mirroirs sont plus performants mais nous arrivons toujours à nous voiler la face j'aurais pu dire nous "violer" la face.

J'ai quelques réponses qui ne seront pas forcément du goût de tout le monde.Suis-je comme tout le monde?

Je fais tomber les tabous en assumant pleinement mon homosexualité et ma S+ autour de moi.

Dans mon lit et dans le tien si tu le souhaites rien n'est interdit.J'ai participé à certains blogs ou forums, toutes pratiques sexuelles ne sont pas les bien venues, considérées comme"dégradantes"(scato, uro, bondage,sado...etc.)Je ne conteste pas leur choix, j'explique le mien.

Je suis un enfant de la DDASS, la famille, tu comprends que pour moi c'est"NIET"C'est presque la cité "Idéale", il manque seulement les élites.

Tu prends mon post comme tu veux, fighter48.Mon enfance gachée par le mensonge, j'ai pas envie que tu alimentes le cercle vicieux.Le mirroir n'est que ton reflet, tu peux le modifier à ta guise.Aux enfants il faut leur dire la "vérité".

Si cà te pose un problème, toutes les vérités ne t'ont pas été dites.

"La vérité te libèrera"toutes les religions et phylosophies l'affirment, même mon thérapeute.

Portrait de fighter48

Je sais qu'il faut dire la verité aux enfants et c'est ce que je vais faire du moins pour l'instant que j'a itrompé leurs mere en leurs expliquant que si leurs mere n'est pas bien c'est ma faute car j'ai rompu le contrat de mariage en allant butiner ailleurs, par contre je leurs parlerais pas de mon homosexualité, ma sexualité ne les regarde pas, je ne leurs ai jamais expliqué comment je faisais l'amour avec leur mères, je ne vois pas pourquoi je devrais leur expliquer que j'ai  baiser avec des mecs.
Il est important de dire la verité mais peu-etre pas toute mon therapeute me le dis aussi.
Dans un deuxieme temps ma seropositivité (il faut qu'ils se construisent leurs sexualité mais pas dans la peur) quand ils seront plus grand. ceci ne m'empechera pas de les mettre en garde contre les risque de vih et mst que je n'ai pas assez pris au serieux ( oui je suis certains d'avoir contracter le vih par une fellation, liquide preséminal, je ne vois que çà )
Par contre dans tes propos je ressens une certaines amertune du à ton enfance je pense , tu parle ici de traumatisme mais que tu n'approfondi pas, on sait pas de quoi tu parle.

voila

a+

Portrait de Sealiah

Mon enfance je pourrais t'en parler,ce blog n'est sûrement pas l'endroit.

Je peux ouvrir un blog sur le sujet mais penses-tu que les traumatismes de l'enfance dus aux mensonges des adultes disparaitrons?

Je pense sincèrement que plutôt que de tenter de soigner ces traumatismes par les moyens actuels il serait bien de ne pas les initier.La responsabilité nous incombe.

Le mensonge existe, il va falloir composer avec.Qu'il soit le moins traumatisant pour les personnes à qui l'on ment consciement.Le mensonge n'est jamais inconscient, c'est nous qui le fabriquons.

Toute vérité est bonne à dire en son temps et avec les mots adaptés.

En te répondant plus haut,je tenais seulement à te faire toucher du doigt l'impact que peux avoir le mensonge dans le développement psychologique voir physique d'un enfant qui perd tout point de repère pour sa vie future d'adulte.Certains mensonges sont sans gravité (bien que?), d'autres sont dévastateurs.

Les thérapeutes sont des hommes avec leurs mensonges.S'ils prônaient "la vérité" en toutes choses il faudrait qu'ils soient irréprochables dans ce domaine.

.Je ne suis pas pour l'empathie.Je peux entendre mais pas me mettre à la place de quiconque ni de la tienne.Je peux parler des solutions que j'ai élaboré pour me dépatouiller de situations désagréables.Elles ne seront peut-être pas adaptées,juste indicatives pour celui ou celle avec qui je dialogue.

Le fait de nous présenter ta situation est déjà un début de solution.C'est la prise de conscience.Le mensonge s'il n'est désagréable que pour toi, tu peux faire avec.Dès qu'il met notre entourage proche dans un embarras supposé ou réel,soit on est sans scrupules et advienne que pourra,soit on prend le temps de la réflexion pour y remédier.J'ai eu à faire à des personnes sans scrupules et j'ai du trouver moi-même les solutions.

J'ai et tu as toutes liberté de parler ou non de telle ou telle chose.Je ne suis pas "chargé de famille", l'éducation de mes enfants je n'y suis pas tenu.Mon éducation sexuelle a été à ma charge sans garde-fou.Je l'ai construite sans peur.J'aurais eu peut-être un adulte aimant pour me conseiller ou me mettre en garde ma sexualité aurait été différente?Je n'ai pas la réponse.

Ce que tu ressents comme de l' "amertume" dans mes propos n'est que de la lucidité.Je peux avec des "SI" refaire ma vie, je me mentirai.Je n'ai pas de problèmes et approfondir mes traumatismes ici ne résoudrait pas ta situation.

Celui qui a connu la famine sait ce qu'est d'avoir faim.Celui qui a souffert du mensonge aspire à la vérité.C'est le constat que ma propre vie m'invite a penser et a faire mien.

Nos parcours sont différents, nos facultés de reflexions aussi.Ils ne sont pas en opposition mais complémentaires.

J'essaie au maximum de me simplifier la vie en me débarrassant de tout ce qui pourrait la compliquer: peurs,descriminations,tabous,traumatismes inutiles si l'on pense que certains pourraient être utiles ...etc.C'est pas facile mais faisable.Il faut y croire et s'y tenir.

A+ Sealiah( mon ange risque d'être vexée si on écorche son nom)

Portrait de didfie

Bonjour

 

J'ai 54 ans marié 4 enfants de 22 à 27 ans.

 

Je suis seropo depuis 2013.

 

J'ai du annoncer à mes enfants que j'avais trompé leur maman en 2013 car moi et ma femme avons fait la syphilis et ma femme a dû être hospitalisée.

 

La vie de couple se reconstruit petit à petit et nous avons décidé de rester ensemble .

Apprendre ma séropositivité et mon homosexualité a été très dure pour ma femme.

Moi j'avais demandé le test VIH à mon médecin traitant car je ne me sentais pas bien et , en tant que passif , j'avais des pratiques très à risque.

Heureusement ma femme n'a pas le VIH.

 

Pour l'instant nous n'avons rien dit aux enfants même si ils sont largement en âge de comprendre la maladie , le plus dur serait certainement de comprendre pourquoi leur père ne s'est pas protégé tout le temps.

 

Je pense que chaque vie est différente . J'ai repris une vie gay protégée.

De plus nous allons être grands-parents début 2016 . Que du bonheur.

 

Didier

Portrait de fighter48

Merci de ton temoignage, je crois qu on a deja discuté en pv ensemble, moi je viens d'annoncer à mes enfants que j'ai trompé leur mère ' sans dire que c'etait avec des mecs). J'avais peur de leur reaction mais ils on été super, ils m'aiment comme avant, et c'est ce qui ai important à mes yeux.
Par contre avec ma femme c'est plus dur, elle m'en veux a juste titre, je l'accepte, mais on ne fait plus de calin, plus de bisous sur la bouche, plus de sexualité, je la degoute . Mais en meme temps on est toujours ensemble, je vis au jour le jour et  je verai ce que me reserve l'avenir, je suis partagé entre rester avec ma femme en sachant que je la tromperai ou vivre seul en sachant que j aurais une vie dépravée (alcool, drogue, sex).
Mais quand je sens que je ne suis plus rien pour elle ou que je n'ai que de l'affection de sa part sa me fait du mal, peu etre ne sait elle pas elle aussi quoi faire , c'est pour cela que l'avenir me dira ce qui se passera j'ai tellement de problème a gerer, mais deja suis stable niveau vih indetectable depuis debut aout apres 6 mois de traitement sous eviplera

Portrait de fighter48

Je viens de relire une bonne partie de tout ces temoignages et je me rend compte que ce que je pensais il y a 2 ans n'ai plus pareil que maintenant.

Je suis en couple avec un homme et je suis fidèle, ça fait 1 an  et un je le vie trés bien, j'en déduis que j'etais un homosexuel homophobe ( envers sa sexualité ) en quelque sorte lol !!!!