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Mots clés  : Sidaction 2016

il vient de dire sur bfm tv qu'un porteur du vih indetectable contamine les seronegatifs //

FAUX et CONTRAIRE aux études récentes, 

pourquoi le directeur de l'ANRS peut dire une chose pareil en direct à la télévision?

Commentaires

Portrait de la-vie-en-rose

Il n'a jamais entendu parler du rapport Hirschel ? Bien sûr que si. 

Il trouve peut-être que les séropos ne sont pas suffisamment stigmatisés. 

DÉPLORABLE. 

Portrait de la-vie-en-rose

http://bfmtv.com/mediaplayer/live-video/

Désolé, ça marche pas. Je voulais poster la vidéo de l'interview de J-F Delfraissy sur BFM TV.

Dans l'extrait que j'ai visionné, il ne dit pas qu'une personne séropo indétectable est contaminante. Il dit qu'une personne qui a le VIH est contaminante, sans préciser si la personne est sous traitement. 

Portrait de frabro

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/la-22eme-edition-du-sidaction-a-d...

A aucun moment il ne parle dans cette interview du rapport entre indétectabilité et non tra nsmissions.

A moins que vous n'ayez pas regardé/entendu la même interview, ce que vous dites sur le Pr Delfraissy est faux...

Portrait de mec95

il dit à la 4min08 que etre seropositif est "une vrai galère" (peut-être ca dépend qui) "et que si on a des rapports sexuels avec les autres il va falloir leurs annoncer pour ne pas les contaminer"


mais comment  un type de son envergure peut laisser à faire croire que les séropositifs parecque il dit bien "les séropositifs" sous entendu "tout les séropositifs" sont contaminant  en direct sur bfm tv, je trouve ça scandaleux, car les autres vont encore avoir peur de nous, etre encore et encore une image de gens "dégeulasses" et être des pestiféré  parceque cette maladie fait peur, peur aux séronégatif de l'attrapper, alors c'est pas avec ce genre d'amalgame d'un profosseur et directeur de lanrs que les choses vont changer, voila un sidaction de perdu! un de plus

Prêt a mentir pour avoir des fond et pour faire peur aux jeunes mais aux détriments des séropositifs... trop facil de taper toujours sur les mêmes. On est sois disans des irresponsables  mais biensur, bizarre les cancéreux ne font pas aussi peur.


Non la majorités des seropos, qui prennent leur pillules indétectables ne sont pas contaminant! voila

Portrait de Superpoussin

Effectivement il ne remet pas en cause explicitement le rapport Hirschel mais à aucun moment il n'évoque le fait qu'avoir une charge virale indétectable diminue tellement le risque de transmission qu'on n'a encore jamais observé de contamination dans ce contexte. Dire cela aurait été une contribution heureuse pour faire reculer la phobie des séropositifs qu'il prétend par ailleurs déplorer.

Mr Delfraissy si 35 ans après le début de l'épidémie SIDA (et non pas 15 ans...) dire sa séropositivité est toujours aussi difficile c'est grandement du fait de personnes comme vous dont les messages sont exclusivement des messages de peur taisant systématiquement ce qui permettrait à notre société de changer son regard sur les séropositifs.

Portrait de mec95

Superpoussin wrote:

Mr Delfraissy si 35 ans après le début de l'épidémie SIDA (et non pas 15 ans...) dire sa séropositivité est toujours aussi difficile c'est grandement du fait de personnes comme vous dont les messages sont exclusivement des messages de peur taisant systématiquement ce qui permettrait à notre société de changer son regard sur les séropositifs.

Tout à fait

Portrait de la-vie-en-rose

Superpoussin wrote:

Effectivement il ne remet pas en cause explicitement le rapport Hirschel mais à aucun moment il n'évoque le fait qu'avoir une charge virale indétectable diminue tellement le risque de transmission qu'on n'a encore jamais observé de contamination dans ce contexte. Dire cela aurait été une contribution heureuse pour faire reculer la phobie des séropositifs qu'il prétend par ailleurs déplorer.

Oui, effectivement. 

Mensonge (?) ou désinformation par omission ? En tous cas, TRÈS mauvaise communication.

En communication, il y a ce qu'on dit et ce qu'on ne dit pas.

Et J-F Delfraissy ne dit pas ce qu'il serait utile de dire. Il est pourtant à la tête de l'ANRS, ce qui n'est pas rien. Ses propos sont largement repris, tels quels, dans les médias. Voir ses déclarations du 16 mars sur les travaux de Biosantech. 

Le professeur Delfraissy est peut-être un très bon chercheur, je n'en sais rien, mais c'est manifestement un très mauvais communiquant. 

Lorsqu'on est amené à intervenir dans les médias sur un sujet aussi sensible (surtout pour les séropos...) et complexe que le VIH/SIDA, on ne peut pas faire l'impasse sur la communication. 

C'est d'autant plus choquant, que J-F Delfraissy n'a pas hésité à critiquer, il y a seulement 15 jours, les méthodes de communication d'autres personnalités du monde de la recherche : les dirigeants et chercheurs de Biosantech. 

Portrait de goldo

Parce qu'il semble que lorque la charge virale est indétectable ET que l'on suit bien son traitement le risque de contaminer soit extrêmement faible et tende vers 0.

Cependant les études indiquent également quelques cas connus de contamination.

Autrement dit le risque est très très très très très très faible. Le séronégatif qui a un rapport dans ce cas a plus de chance de claquer d'une crise cardiaque ou de claquer en mangeant son fromage au lait cru que d'être contaminé.

Le terme exact est que l' il faut considérer qu'il n'y a pas de risque. Puisqu'il y a largement moins de risques que pour beaucoup d'activités quotidienne que l'on considère sans risque...

Le problème c'est que pour le grand public cela doit être noir ou blanc. Pour beaucoup, dire qu'il faut considérer qu'il n'y a pas de risque est synonyme d'absence absolue de tout risque. Ce qui est inexact.

Puisqu'il doit choisir entre le blanc et le noir, je comprends qu'il préfère prendre le moins de responsabilité et affirme qu'il y a toujours un risque, ce qui n'est pas totalement faux dans un certain sens.

Portrait de Superpoussin

goldo wrote:

Cependant les études indiquent également quelques cas connus de contamination.

En es-tu certain?

Il me semblait qu'à ce jour les rares cas de contaminations via des personnes répondant aux critères de non-transmissibilité ont été au final invalidés (contamination en début de relation avant la chute de la charge virale, contamination hors du couple....)

Bien sûr aucun cas encore repéré ne garanti pas l'absence de risque, mais cela peut déjà garantir que si risque résiduel il y a il est extrêmement faible.

Portrait de goldo

En fait, étant séronégatif et ma copine séropositive, j'en ai parlé avec mon médecin.

Il me semble bien qu'il y a eu des cas.

Mais que l'interprétation est difficile : la contamination pourrait par exemple s'expliquer par un manque de rigueur dans le suivi du traitement.

Le même problème se pose à propos de l’estimation de l’efficacité des préservatifs : selon certaines études il a une efficacité à 97 % (on observe pour cela des couples où l’un des deux est séropositif affirmant utiliser systématiquement un préservatif et on relève les cas de contamination)      http://apps.who.int/rhl/hiv_aids/dwcom/fr/

En lisant cela on pourrait avoir peur en se disant que finalement on a toujours un risque de 3 %.

Mais le hiv n'est pas extrêmement contagieux : le risque de contamination en cas d’une exposition sexuelle au virus est estimé en moyenne à 1 sur 2.500 (attention, on peut être contaminé AU PREMIER RAPPORT).

http://www.catie.ca/fr/pdm/ete-2012/chiffrer-les-risques-lors-dune-expos...

Le risque d’une contamination lors d’une exposition au virus alors que l’on utilise le préservatif (donc diminué de 97 %) pourrait être estimé comme suit :

(1/2500) X 0,03 = 0,000012. Soit 0,0012 % ou encore 12 occurrences sur un million.

Le risque d’un individu utilisant le préservatif doit donc être considéré comme nul.

D'autant plus que l’estimation de l’efficacité du préservatif est elle-même problématique : les 3 % d’ « inefficacité » pourraient s’expliquer par le fait que des individus de l’étude n’ont pas utilisé systématiquement le préservatif contrairement à ce qu’ils disent. En outre, cela pourrait aussi s’expliquer par une contamination hors du couple…, etc.

On voit qu’en la matière les estimations de risques sont difficiles à établir de manière juste et objective. Et qu’en outre ils doivent être interprété notamment au regard de la notion de « risque ».