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Mots clés  : bNAbs

Qui peut expliquer clairement cette nouvelle revolutionque l,on nous promet....bNABS 

merci les séronautes

Commentaires

Portrait de jl06

 ta un pseudo compliqué ....merci

Portrait de lapinpositif

Oui il s'agit d'anticorps (des protéines à priori) capables de stimuler le système immunitaire et neutraliser le virus, connues depuis au moins 10 ans pour certaines...

Voici ce que j'ai répertorié sur le site national des USA : molécule/laboratoire/phase de développement.

- VRC01/NIAD/1

- ALIZUMAB=TNX355/TAIMED/3

- IR103=REMUNE/BIOPHARMA/3

- VAC-3S/INAVIRVAX/2

- 3BNC117/UNIVERSITE+ROCKFELLER/1

Il y a le PRO140 de CYTODYN mais je ne sais pas si c'est vraiment un anticorps (suis pas assez spécialiste pour ça)

Ces petites molécules seraient capables, en les injectant seule ou à plusieurs, comme nos tri, de neutraliser le virus pendant plusieurs semaines.

C'est en cours de développement et d'ailleurs, dans la presse business, j'ai lu entre les lignes que GILEAD ne savait pas s'il commercialiserait ce qui lui reste dans les tuyaux, à savoir le TRL7, de peur d'être concurrencer rapidement par ces nouveaux modes de traitements.

Aujourd'hui, ce sont des petites boites de biotech ou des universités qui les développent dans l'attente d'un GROS chèque d'un commercialisateur. Je pense que cette révolution aura lieu entre 5-10 ans, pas avant, car il faut retabiliser les molécules sur le point de sortir (Cabotégravir) ou qui viennent de sortir (le nouveau ténofovir soit disant "rein et os friendly"). 

A lire les études cliniques, IR103 et TNX355 seraient bien avancés mais je n'ai rien vu à la CROI et dans les conférences officielles... Je n'arrive pas à comprendre pourquoi ce silence... Peut être par ce que ce sont des laboratoires non américains?!?

Bref, voilà pour les explications à travers mes nombreuses lectures.

Portrait de la-vie-en-rose

@ Lapinpositif 

Dans l'article posté plus haut par Backonstage, il est précisé que les chercheurs de l'Institut Pasteur et du CNRS ont travaillé pour découvrir ces anticorps avec le Research Vaccine Institute. N'est-ce pas un labo (de recherche) américain ?

Portrait de la-vie-en-rose

2012, INAUGURATION DU VRI

En matière de vaccin contre le VIH, malgré les résultats encourageants de ces dernières années, il reste beaucoup d’obstacles à la mise au point d’un vaccin réellement efficace. L’Anrs a estimé qu’il fallait une véritable montée en puissance de la recherche. De plus, les travaux scientifiques qui sous-tendent le développement de vaccins efficaces sont très coûteux, en particulier durant les phases de tests de candidat-vaccins, et demandent une mise en synergie des moyens humains et technologiques.

C’est pourquoi dans le cadre du « Programme investissement d’avenir » lancé par l’Etat, l’Université de Paris-Est (UPEC), a présenté en 2010 le projet d’un institut de recherche sur le vaccin, centré sur le programme vaccinal de l’Anrs. Cette structure répond dorénavant au nom d’Institut de recherche sur le vaccin ou VRI (pour Vaccine Research Institute). Elle a obtenu le label de « Laboratoire d’excellence » et un financement. Il a été inauguré en janvier 2012.

Le VRI a pour ambition d’accélérer la mise au point de vaccins contre le VIH/sida et l’hépatite C.

Il associe, autour de deux équipes de l’Institut Mondor de Recherche Biomédicale (IMRB), à Créteil, de nombreuses équipes internationales et plusieurs partenaires dont l’Institut Pasteur, le CEA, les universités de Paris 11, Bordeaux et Strasbourg, le CNRS ainsi que le Baylor Institute de Dallas, aux Etats-Unis.

Le VRI permettra de mieux coordonner les équipes, depuis la recherche fondamentale jusqu’à la recherche clinique, de tirer un meilleur parti des ressources humaines, managériales, financières et technologiques tout en favorisant les levées de fonds au niveau national, européen et international. L’ambition est aussi de donner une plus grande visibilité internationale à la recherche vaccinale conduite par l’Anrs.

Portrait de lapinpositif

effectivement, il y a beaucoup de labo qui travaillent en recherche fondamentale.. mais il faut ensuite passer le cap de la mise sur le marché en évaluant son efficacité.. et là, seul le site américain est en mesure d'afficher toutes les molécules qui ont dépassé le seuil de la paillasse en labo.

En croisant mes lectures scientifiques ici ou là, peu d'anticorps sont arrivés au stade I.