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Mots clés  : greffe fécalemicrobiote

Actuellement on envisage que le VIH pourrait porter atteinte au microbiote (apparemment en début d'infection, avant la prise d'ARV) et que ceci pourrait être la cause de phénomènes inflammatoires.

Il se trouve que dans la formation des plaques d'athéromes (dont beaucoup de séro+ souffrent) correspond à un phénomène inflammatoire


Depuis peu on considère le microbiote comme un élément essentiel et on commence à réaliser des greffes fécales visant à le restaurer pour des personnes atteintes de la maladie de Crohn. Même si on ne sait pas très bien ce que l'on restaure on observe des résultats prometteurs dans le traitement de cette maladie.

Avez-vous connaissance de greffes fécales ayant visé la réparation du microbiote de séro+?

Commentaires

Portrait de Exit

Merci pour l'info, je n'avais pas connaissance de ceci.

Portrait de Sophie-seronet

Hello,

On a publié en février un article de Remaides sur le microbiote où il était question des greffes fécales, je vous mets un extrait ci-dessous.

Bon week-end. Sophie

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- Pour lutter contre certaines infections intestinales, on a mis au point des techniques de "greffe fécale". On va prendre les selles d’une personne ayant une bonne flore intestinale, on va les filtrer pour récupérer un concentré de "bons microbes". On va faire ingérer ces bons microbes à la personne malade, de façon à ce que ces microbes, en grand nombre, puissent se ré-ancrer et prendre la place des mauvais… Plusieurs centaines de personnes ont déjà bénéficié de cette technique en France, avec d'excellents résultats.
- Cette même technique est actuellement étudiée pour rétablir la flore intestinale dans les intestins de personnes ayant des maladies inflammatoires chroniques telles que le maladie de Crohn.
- Enfin, on pourrait envisager des "autogreffes fécales" en récupérant et en congelant les selles saines d'une personne avant une intervention médicale (chimiothérapie, par exemple) susceptible de modifier et d'altérer sa flore intestinale. Il n'y aurait plus qu'à lui faire ingérer des extraits de ses propres selles après le traitement par chimiothérapie. Une équipe américaine a présenté une étude intéressante à l'Icaac (conférence scientifique de San Diego, septembre 2015), montrant que les personnes présentant des altérations de leur microbiome après un traitement par chimiothérapie étaient plus à risque que les autres de faire une infection généralisée.
- Une altération de nos muqueuses (maladie auto-immune, etc.) va modifier l’environnement local. Cela va aussi modifier le microbiome au niveau de la muqueuse altérée. L’analyse du microbiome pourrait ainsi être un moyen de diagnostiquer une maladie.
- Il s’avère que certains microbiotes peuvent synthétiser des antibiotiques, des enzymes, des vitamines, des anti-radicaux libres, sans doute même des médicaments anticancéreux. Mieux connaître ces données alimentera la recherche, et des "greffes de microbiotes" — du type des "greffes fécales" décrites ci-dessus — pourraient permettre de contrer certains manques en enzymes, en vitamines, etc.

Portrait de Parisien75

Ca se fait dans certains hôpitaux essentiellement pour les colites graves, souvent infectieuses a "Clostridium difficile". Ils font une coloscopie et "aspergent" directement le colon avec le greffon. Dans d'autres centres on fait passer par l'estomac (dans une poche opaque pour des questions de commodités haha).

C'est très prometteur !

En ce qui concerne les séropositifs on en est encore très loin !

Portrait de Superpoussin

et merci pour le lien Sophie et le complément d'info Parisien75.