La fleur de mon secret

coucou à tous... Voilou indetectable depuis 1 mois et je me demande pourquoi il faut attendre 6 mois pour avoir des relations non protégées. Je ne trouve pas la réponse; Je débute une nouvelle relation après avoir été contaminée par mon compagnon avec lequel j'avais une relation depuis 2 ans. J'y ai mis un terme car trop compliqué. A quel moment doit on en parler ? J'ai peur de le faire fur et me demande s'il vaut pas mieux se taire. Seul hic il a horreur des préservatifs et nous avons eu des relations anales et vaginales sans protection. Je culpabilise et je me trouve très bete... Quels sont les risques pour lui ? Merci de vos réponses car je suis un peu perdue. 

Commentaires

Portrait de ballif

si tu viens d'être indetectable il faut attendre 6 mois pour se rasurer  cette analyse n'est pas sure

et le nombre de T4 au minimum 500  dans ce cas les chercheurs disent que nous ne sommes plus contaminant

bon plaisir

Portrait de Legolas30

Tout simplement parce que le vih met plus de temps à devenir indétectable dans le sperme,  les organes et autres que dans le sang.... 

Il risque gros 

Portrait de jean-rene

Sur quelle étude te bases-tu, Legolas, pour affirmer que le VIH peut être  encore présent dans le sperme alors qu'il a disparu de sang ?

Portrait de Legolas30

Tout simplement par le corp médical..... 

Parle en a ton infectiologue....

C'est la première chose qui m'ont dit.....  Attendre 6 mois pour être bien sûr d'être indétectable.... 

Ensuite c'est logique,  la tri agit immédiatement dans le sang et met plus de temps pour les couches inférieure aux organes....

6 mois c'est pas très long,  tu peux le faire avec préservatif 

Portrait de jean-rene

Donc après 6 mois d'indétectabilité dans le sang, on n' a plus besoin de préservatif ?

Portrait de Charles-Edouard

L'etude Rakai est une étude épidémilogique, observationnelle, qui a permis de montrer qu'une CV très faible (<1500) suffit à rendre non contaminant. Les études ultérieures, dans des conditions sanitaires plus serrées, ont confirmé.

A l'époque, à Rakai, Ouganda, il n'y avait ni traitement ni indétectabilité, ni ... capotes...

En début de traitement, une indetectabilité une fois acquise peut-elle être perdue ? En principe, ce n'est pas impossible. On l'a vu, par exemple, dans les essais de phase 3 avec Stribild. Mais avec les autres médocs? Je n'ai pas souvenir

Il faut retenir de Rakai, que c'est la CV faible qui rend non contaminant.

L'exigence de 6 mois d'indetectabilité était une exigence, à priori, sous la pression d'un comité d'éthique, pour pouvoir entrer dans les essais mené dans les pays 'du Nord'. Ce n'est pas une exigence qui résulte de l'analyse des cas de contaminations accidentelles.

Il y a t il eu des contaminations accidentelles en cas d'indetectabilité trop recente ? Je ne me souviens pas en avoir entendu parler.

Par contre, tu pourras difficilement éviter LA conversation qui peut fâcher. Et, si cela le fâche, et bien basta, cela aurait été la même chose dans 2, 3 ou 6 mois.

Portrait de Legolas30

Si tu es dans un couple stable,  tu peux avoir des relations non protégé....  

Portrait de jean-rene

Que tu sois dans un couple stable ou pas, tu es non-contaminant après 6 mois d'indétectabilité, non ?

Portrait de Legolas30

Cela veut dire que vous connaissez votre statut serologique et que ton compagnon n'a pas d'ist....  C'est plus important pour toi qui a le vih de te protéger,  car on est plus fragiles pour choper d'autres trucs....  

Le fait que tu sois sous tri et indétectable depuis plus de 6 mois,  tu n'a aucune chance de contaminer ton partenaire....  Par contre si toi tu n'es pas sur de lui tu peux choper d'autres ist qui peuvent dégénérer.... 

Portrait de Charles-Edouard

Une des question est: pourquoi faut il attendre 6 mois

effectivement...

Si on a des cas de gens dont on sait de facon sure qu'ils/elles ont contribué a une contamination alors qu'elles n'etaient indetectable que depuis tres peu, il suffit de ressortir ces cas pour servir de preuve

Et, si on n'en a pas , eh bien... Il n'y en a pas. 

Portrait de jean-rene

Même dans un "couple stable" (c'est à dire un couple qui s'est juré fidélité), le (ou la) partenaire peut faire une incartade, choper une IST et te la refiler.

Si "couple stable", signifie "couple dans lequel aucun des deux partenaires ne fera JAMAIS d'incartade", cette notion de "couple stable" repose sur une impossibilté statistique.

Quant aux 6 mois, j'ai bien peur qu'ils sortent du chapeau des "autorités médicales", les mêmes que celles qui, depuis des lustres, nous assènent bien d'autres soit-disant "vérités" qui, après étude scientifique sérieuse, s'avèrent être de pures inventions.

Portrait de Legolas30

Avec le vih,  une ist peut être plus dangereux que pour un seronegatif.... 

Le risque zéro n'existe pas 

Portrait de jean-rene

Donc tu conseilles à tout séropo de garder la capote pour le cas où son (ou sa) partenaire lui refilerait une IST ?

Portrait de Pierre75020

Il me parait difficile de ne pas en parler, différer l'explication aujourd'hui, c'est être confronté demain à de plus grandes difficultés dont la perte complète de confiance de la part du partenaire.Pour le  préparer à affronter la nouvelle, il est possible de consulter le psy de l'hôpital où vous êtes traitée, il saura peut être vous aider à trouver les mots et à apaiser les angoisses de l'un et de l'autre.Votre partenaire acceptera peut être de mettre des préservatifs compte tenu des risques encourus et par lui et par vous.

Portrait de Legolas30

Tu comprends rien.... 

Portrait de jean-rene

Je comprends très bien que seule la capote protège des IST.

Portrait de Charles-Edouard

Heureusement que les héteros ne vivent pas tous dans une bulle... En une seule géneration, la population descendrait.

Pour les héteros, non contaminant, l'abandon de la capote est un gage d'avenir

Portrait de jean-rene

Sauf qu'en abandonnant la capote, ils ne se protègent plus des IST autres que l'infection au VIH (hépathite B,syphilis, chamydiae, etc ...)

Portrait de jean-rene

Tout à fait : pour l'hépathite B il y a un vaccin, et pour les autres IST des traitements.

Quant à l'affirmation selon laquelle ces IST sont plus préjudiciables aux S+ qu'aux S-, je crains qu'elle fasse encore partie de ces inventions que les "autorités médicales" adorent nous asséner sans aucune preuve scientifique.

Portrait de Charles-Edouard

A quel moment en parler...

il n'y a peut etre pas de benefice a retarder indefiniment 

mais il y a t il un benefice a en parler demain plutot qu'apres demain?

d'autant, qu'ici elle entre dans une nouvelle relation amoureuse, apres avoir mis le virus au tapis

il n'y a donc jamais eu de mise en danger d'autrui

ne pas en avoir parlé n'expose a aucun desagrément judiciaire, ni meme moral

le politiquement correct voudrait qu'on dise qu'il faut ouvrir tout son passé à l'autre, mais, en pratique, taire les secrets d'alcove permet de trancher entre un passé révolu et un futur enchanteur

ĺindetectabilité c'est aussi l'impunité

Portrait de jean-rene

Moi j'estime que, quand on est indétectable, c'est qu'on a fait le nécessaire, en prenant régulièrement son traitement, pour chasser le VIH de son sang et de son sperme, et qu'alors, le fait que le VIH soit encore dans nos réservoirs (cerveau, intestins) ne met absolument pas en danger le (ou la) partenaire lors d'une relation sexuelle.

Il n'y a donc aucune raison d'inquiéter inutilement le partenaire; en l'inquiétant, on ne ferait qu'altérer la qualité de la relation qui va s'instaurer.

Personnellement, je n'informe de ma séropositité un éventuel partenaire que lorsqu' étant allé trop loin dans l'approche et m'apercevant que la relation risque de poser des problèmes à l'autre ou à moi-même, je décide de rompre, car annoncer sa séropositivité est un moyen sûr de rupture.

Portrait de Pierre75020

Attention de ne pas minimiser les risques quand l'indectabilité est récente. Si l'on tient à une personne il me semble que l'honnêteté doit nous pousser à l'informer même au risque de la perdre. Les inconvénients du silence sont trop importants et l'explication différée qui se produira nécessairement en cas de vie commune et de partage de l'intimité ne peut être que plus culpabilisante.

Portrait de Pierre75020

Je suis d'accord avec vous Jean René, en cas d'une rencontre sans lendemain il n'est pas toujours utile de s'humilier à avouer une séroposivité puisque nous sommes assurés d'être non contaminant à condition que le vih soit indétectable et que nous soyons bon observant.Cependant j'avais beaucoup apprécié un garçon qui me l'avait annoncé dès les premiers mails échangés et j'en avais ressenti une grande confiance. Pour conclure je dirais que tout dépend de la nature ou plutôt du dégré de la relation.

Portrait de didfie

Je suis d'accord avec vous. Cela dépend du niveau de la relation.

J'éatais très volage et je ne disais pas ma séropositivité de peur de passer à côté d'un moment cul.

J'ai rencontré un homme il y a six mois.

Je suis marié , lui à un compagnon depuis sept ans.

Nous vivons une relation amoureuse intense et nous sommes amants l'un de l'autre.

Cette relation est si forte (nous nous voyons 1 à 2 fois par semaine ) que j'ai cessé toute relation homosexuelle occasionnelle.

Il y a 4 mois je lui ai annoncé ma séropositivité mais aussi le fait que je suis sous traitement depuis 3 ans et indétectable depuis 2 ans et demi.

Sa réaction fut fabuleuse. Il m'a remercié de lui avoir dit. Je peux désormais tout lui dire et notre amour a augmenté.

Je pense avoir la chance de connaitre un homme fabuleux. Et l'amour est là.

Je vis avec lui ce dont je révais depuis longtemps : avoir un amant.Et c'est génial.

Je pense que quand on aime quelqu'un il faut le dire même si parfois on se prend de sévères tôles.

Didier

Portrait de jean-rene

Je peux vous faire part de mon expérience qui est un peu particulière.

Marié en 68, je suis devenu bisexuel en 80 et l'ai dit à ma femme en 81; elle est restée avec moi.

En 85, j'ai appris que j'étais séropo et, en 86, j'ai été mis sous traitement. Là, je ne l'ai pas dit à ma femme afin de ne pas l'affoler car, à l'époque, l'espérance de vie d'un séropo était de 18 mois.

Pendant 10 ans, j'ai pris mon traitement devant ma femme et mes enfants, sans qu'aucun d'eux ne me pose aucune question.

Ce n'est qu'en 96 que ma femme m'a demandé si j'étais séropo. Je lui ai répondu par l'affirmative. Elle n'a pas bronché : elle était enfin prête à l'entendre. Mes enfants, eux, s'en doutaient depuis longtemps.

Il est vrai que j'appartiens à une génération où on ne considérait pas comme nécessaire de tout se dire dans un couple, mais je veux simplement signaler qu'il est des situations dans lesquelles on peut préférer se taire afin de ne pas faire souffrir l'autre.

Le dicton "Toute vérité n'est pas bonne à dire" qui avait cours dans ma génération, n'a évidemment plus du tout cours de nos jours.

Portrait de Pierre75020

Je vous accorde que nous pouvons restés dans le non dit et qu'étaler sa sexualité devant tout le monde est un manque de pudeur évident cependant dans le cas soumis , personne à l'indectabilité récente et non utilisation de préservatif, il me semble que l'aveu s'impose eu égard aux risques si minimes soient-ils encourus.

Portrait de VihBe

Pour ma part c'est mon avis que cela choque je m'en fiche jamais je ne dirais mon status sérologique cela tient de ma vie privée.

Aussi si une loi serait votée pour dévoiller sa ou ses partenaires je serais muet comme une taupe .

Même si je vais chez un dentiste , puisque celui-ci prend ces précautions masque gants et parfois lunette .

Ma charge virale je m'en fiche on entend que cela ce qui importe c'est le respect de chacun et d'être en bonne santé , la démocratie c'est accepter ce que chacun pense sans porter de jugement alors merci de votre tolérance quant à mes propos.

Portrait de SADE36

alors qu'à tu fais finalement?

Portrait de SADE36

Pierre75020 wrote:

Je vous accorde que nous pouvons restés dans le non dit et qu'étaler sa sexualité devant tout le monde est un manque de pudeur évident cependant dans le cas soumis , personne à l'indectabilité récente et non utilisation de préservatif, il me semble que l'aveu s'impose eu égard aux risques si minimes soient-ils encourus.

je suis totalement d'accord, étant pour la plupart des victimes, son compagnon a le droit de savoir à quoi il a été exposé à mon avis il ne lui fera plus confiance

je suis dans une situation similaire sauf que ca dure depuis 2 mois nous sommes au préservatif mais viendra le moment où il faudra en parler et là ....

Portrait de Exit

Perso, jamais je le dirai à mon partenaire même si on vivra ensemble depuis 20 ans.

c'est mon problème, pas le sien ! Rien ne nous oblige à le dire ! 

Portrait de Serge1348

ti t'es fait contaminerpar to partenaire et tu prends déjà le meme risque avec le suivant.... waouuuu ça fait peur... pour ma part une fois m'a suffit je ne couche plus jamais sans capote et pas grave pour celui qui n'aime pas ca